Gennifer Demey : “je ne me mets jamais de limites !”

Finaliste de l’émission Les Traîtres, la jolie Miss Météo de M6 nous livre ses premières impressions…

Ici Paris : Vous êtes passée tout près de la victoire. Avez-vous des regrets ?

Gennifer Demey : Aucun ! En commençant l’émission, j’étais persuadée d’être éliminée dès les premiers jours. Je ne pensais avoir ni la carrure ni le mental pour tenir, parce que le tournage est très difficile. Terminer dans le top 3 est donc pour moi la plus grande des victoires. Et je suis ravie que ma très bonne amie Juju, ait remporté la finale. En tant que traître, Juju Fitcats a en effet bluffé tout le monde… Quelle joueuse ! Je ne me suis pas sentie trahie, au contraire, je la félicite d’avoir tenu le coup jusqu’au bout. Elle a joué de façon admirable.

« Elle le mérite amplement ! »

On vous voit très émue sur le dernier épisode. Les nerfs ont lâché ?

Oui, à ce moment-là, après dix jours de tournage où l’on dort à peine 4 heures par nuit, je suis épuisée, à fleur de peau… Je redoutais cette dernière table ronde, je savais que ça allait être « une boucherie ». Je suis clairement au bout du rouleau et les larmes me viennent très facilement.

Que retenez-vous de cette émission ?

Je me suis surprise, j’ai découvert que je pouvais être tenace et tenir une stratégie. Je n’étais pas la plus offensive mais je n’ai pas volé ma place en finale.

Le jeu vous a tellement marquée que vous en avez même fait des cauchemars et des crises d’angoisse plusieurs semaines après le tournage. Comment l’expliquez-vous ?

Pendant l’émission, on a dû tous développer notre instinct de survie. Physiquement, avec le stress, j’ai perdu 5 kg en quelques jours seulement. Ce jeu est immersif H24, à un moment donné, on ne parvient plus à distinguer la réalité du fictif et il faut un peu de temps pour que le cerveau récupère de cette aventure hors norme. On ne sort pas indemne d’une telle émission, mais si c’était à refaire, je le referai cent fois, mais avec les mêmes candidats !

Comment parvenez-vous à jongler entre la présentation de la météo sur M6 et votre cabinet d’ostéopathie à Bordeaux ?

C’est très compliqué, mais je ne me sens entière qu’avec ces deux professions. Je pense déménager à Paris dans quelques mois, car ça fait maintenant 7 ans que je navigue entre les deux villes et ce n’est plus possible. Je pratiquerai l’ostéopathie à Paris, qui est mon premier métier. M6 m’a « castée » en 2016 alors que je venais tout juste de décrocher mon diplôme.

Vous avez aussi eu une autre vie, celle de Miss. Racontez-nous.

À 22 ans, en tant que Miss Aquitaine, j’ai participé à l’élection Miss France 2016, l’année du sacre d’Iris Mittenaere. C’est un très bon souvenir, j’ai terminé 5e dauphine. Je ne me mets jamais de limites, je suis curieuse, j’aime essayer plein de choses totalement différentes. Miss France, ce n’était pas un rêve de gosse, je n’avais d’ailleurs jamais regardé l’élection à la télévision.

Quel est votre prochain projet, le mariage avec votre compagnon Hugo ?

On en parle… On a 30 ans, mais nous ne sommes ensemble que depuis deux ans et demi, on se laisse encore un peu de temps.

Qu’a-t-il pensé de votre prestation dans le jeu ?

Il est super fier de moi, il a apprécié que je sois restée droite dans mes bottes jusqu’au bout. Bon, après avoir vécu le jeu à travers moi, il vient de me dire qu’il était content que l’émission soit terminée pour qu’on passe tous les deux à autre chose…

THOMAS PROMÉ

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