Gabriel Attal « sidéré » par « les réflexes de vautour » de certains politiciens…

Invité dans « Questions politiques » sur France Inter/franceinfo/Le Monde ce dimanche 25 avril, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a réagi aux déclarations de certaines personnalités politiques, peu après l’attaque de Rambouillet. Et il n’a pas mâché ses mots.

A propos de


  1. Gabriel Attal


  2. Marine Le Pen

Gabriel Attal réitère ses propos. Ce dimanche 25 avril, le porte-parole du gouvernement était l’invité de Questions politiques présenté par Ali Baddou et Laurence Peuron de France Inter, Françoise Fressoz du Monde et Nathalie Saint-Cricq de France Télévisions. Il a abordé le nouveau projet de loi antiterroriste qui sera examiné à l’Assemblée nationale à la fin du mois de mai en vue d’une adoption définitive fin juillet, comme l’a rapporté l’Opinion suivie par franceinfo. L’occasion de revenir sur les déclarations de certaines personnalités politiques, qui n’ont pas tardé à réagir à l’attaque de Rambouillet (Yvelines) survenue ce vendredi 23 avril.

Face à nos confrères, Gabriel Attal s’est ainsi exprimé : « Je suis sidéré par certaines interventions qu’on a entendues à peine deux heures après que l’attaque a été commise. C’est-à-dire quand il y a encore une intervention sur la scène de crime. Parfois, quand les familles ne sont même pas encore informées. » Avant de confirmer ses propos tenus dans les colonnes du Parisien ce samedi 24 avril : « Oui, il y a des réflexes que j’ai qualifiés de vautours. Attendre même pas deux heures pour aller sur les plateaux de télévision, pour tweeter pendant qu’il y a encore une intervention sur la scène de crime, pendant qu’on ne sait même pas encore si les familles ont été prévenues ou pas. Tout de suite aller dans les médias, se répandre pour intervenir... », a-t-il dénoncé. Le compagnon de Stéphane Séjourné visait notamment Marine Le Pen et Éric Ciotti. « Je ne trouve pas ça décent. Et sur le fond, j’entends des interventions politiques, notamment à droite chez Les Républicains. Des personnes, là aussi, qui se précipitent dans les médias pour expliquer que c’est de la faute du gouvernement. (…) C’est souvent les mêmes. On a entendu des interventions, Monsieur Ciotti, notamment, qui intervient souvent », a-t-il précisé. Et d’ajouter : « On ne peut pas faire de la politique politicienne avec de tels drames. »

.@GabrielAttal : "Je suis sidéré par certaines interventions qu'on a entendues, à peine deux heures après que l'attaque a été commise. Il y a des réflexes de vautour." #QuestionsPol pic.twitter.com/LAfNewkq5g

Les piques de Marine Le Pen et Éric Ciotti

La veille de cette interview, Gabriel Attal s’était exprimé auprès du Parisien, tenant des propos similaires, en réaction aux critiques de Marine Le Pen : « Chaque attentat a ses victimes, ses souffrances mais aussi ses vautours… Lutter contre le terrorisme n’est pas de droite ou de gauche. Je refuse d’instrumentaliser le terrorisme pour faire de la politique politicienne », avait-il martelé. Pour rappel, la présidente du Rassemblement National, contactée par BFMTV le jour de l’attaque, avait lancé : « Il faut arrêter le laxisme (…) c’est un tour de vis dont le pays a besoin pour être à nouveau en sécurité. » Quant au député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, il avait, lui aussi, accablé l’exécutif dans un communiqué relayé par Nice-Matin : « Face au terrorisme, le gouvernement a pêché gravement par naïveté et inaction », déplorait-il. Et d’ajouter : « La sortie prématurée de l’état d’urgence en 2017 fut une erreur tragique. Le gouvernement a également laissé se développer une immigration de masse devenue incontrôlée manifestement en cause dans cet attentat comme elle le fut pour l’attentat de la basilique Notre Dame de Nice. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Capture franceinfo

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