Francs-maçons criminels : un couple interpellé pour commanditer des crimes en série

Comme l’a révélé RTL jeudi 20 mai 2021, un couple soupçonné d’avoir commandité l’assassinat d’un syndicaliste par le biais de deux francs-maçons, a été mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ».

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Des crimes en série organisés par une organisation franc-maçonne ? C’est ce qu’affirme RTL le 20 mai 2021 en exclusivité. En effet, selon nos confrères, un syndicaliste de l’Ain serait la nouvelle cible présumée des francs-maçons de la maison Athanor de Puteaux, organisation déjà mise en cause pour des « contrats criminels ». Depuis le début du mois de mai, la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a mené l’enquête… Comme le révèle RTL, la cellule en charge de l’investigation a interpelé deux nouvelles personnes soupçonnées d’avoir commandité le troisième « contrat homo » aux commandes des francs-maçons. Le couple aurait versé d’importantes sommes d’argent pour « éliminer » des personnes en toute discrétion. Une affaire qui fait froid dans le dos…

7.500 euros pour éliminer un militant CGT

Selon RTL, il s’agit d’une cheffe d’entreprise, Muriel, à la tête d’une PME située dans la « Plastic Vallée » près d’Oyonnax, dans l’Ain, ainsi que son mari Gérard. Le couple est accusé par Fréderic V. de lui avoir versé 7.500 euros pour organiser le crime d’un certain Hassan T., un militant CGT de l’entreprise. Le contrat aurait été finalement annulé, d’après les déclarations de l’exécutant désigné pour ce contrat, après l’échec d’un autre projet d’assassinat qui devait avoir lieu en juillet 2021. Cette fois-ci, la cible était Marie-Hélène Dini, femme d’affaires de Créteil spécialisée dans le coaching.

Selon les informations de RTL, le couple soupçonné d’avoir commandité le crime de Hassan T. a été mis en examen le 10 mai 2021 pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ». Par la suite, la cheffe d’entreprise et son mari, qui démentent formellement ce projet d’assassinat, ont été incarcérés. Dans une interview accordée au Parisien le 13 mars 2021, le syndicaliste de l’Ain, cible présumée du meurtre des francs-maçons, a déclaré qu’il ne comprenait pas pourquoi un tel acharnement : « Je ne vois pas pourquoi on pourrait m’en vouloir, qui pourrait me faire ça… J’ai du mal à y croire, je n’ai jamais rien remarqué de suspect. J’habite un petit village, je l’aurais vu si on m’avait suivi ! »

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