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Françoise Hardy : cette décision radicale qu’elle a prise concernant l’euthanasie
Un droit indispensable selon elle : Françoise Hardy s’est exprimée sur l’euthanasie jeudi 13 mai 2021. Dans les colonnes de L’Obs, la chanteuse star estime qu’il y a des personnes pour qui seule la mort est une issue face aux souffrances interminables.
- Françoise Hardy
Françoise Hardy a encore une cause à défendre. La chanteuse française utilise sa voix et sa notoriété pour mettre en avant l’importance de légaliser l’euthanasie dans notre pays. Ce n’est pas un nouveau combat pour elle : elle défend le droit de mourir dans la dignité depuis sa jeunesse, tout comme d’autres personnalités, tels les comédiens Nicolas Bedos et Alain Delon, ou même le chanteur Patrick Sébastien. Dans un article de L’Obs jeudi 13 mai 2021, la maman de Thomas Dutronc a fait part de son état de santé et en a profité pour faire, à nouveau, quelques confidences sur ce sujet qui divise. Après avoir subi quarante-cinq séances de radiothérapie, elle doit faire face à des « détresses respiratoires, des quintes de toux, des obstructions et des hémorragies nasales ». Alors que ces souffrances sont de plus en plus lourdes pour elle, Françoise Hardy ne comprend pas pourquoi « on laisse des malades incurables souffrir le martyr jusqu’à leur dernière minute, et que les médecins n’aient pas le minimum d’humanité requis pour abréger leurs souffrances ». Elle-même se dit prête à avoir recours à l’euthanasie pour mourir dans la dignité si jamais sa santé se détériore et que son quotidien devienne « insupportable ».
Françoise Hardy n’ira pas mourir à l’étranger
Pour autant, la chanteuse, déçue par Emmanuel Macron, ne se voit pas partir à l’étranger pour finir sa vie. En effet, cela serait très dur pour elle. « Je ne suis plus en état de voyager et encore moins d’effectuer les démarches préalables très complexes requises pour une euthanasie », a-t-elle expliqué, alors que de nombreux Français choisissent chaque année de se rendre en Suisse ou en Belgique, où cette pratique est autorisée, contrairement en France. Pour Françoise Hardy, ce franchissement de pas serait une vraie avancée sociale : « Les souffrances terribles qui s’aggravent et qui n’ont d’autre issue qu’une mort certaine sont un poids énorme pour cette personne, pour tous ses proches et, bien que différemment, pour la société », a-t-elle ajouté. « C’est une évidence pour moi, comme pour une majorité de gens, qu’il faut légaliser le droit de mourir dans la dignité en autorisant les médecins à abréger des souffrances insupportables et sans issue autre que la mort », a conclu la chanteuse, qui a une très grande angoisse : celle « de devoir être hospitalisée ».
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