François Mitterrand : son ancienne secrétaire fait des révélations

Dans un entretien accordé au magazine Télé Star, l’ancienne secrétaire de François Mitterrand, Paulette Decraene, a fait des confidences sur l’ancien président de la République.

François Mitterrand

Mazarine Pingeot

Quarante ans après l’élection de François Mitterrand, Paulette Decraene, qui a été sa secrétaire particulière sort un livre dans lequel elle revient sur ses années passées aux côtés de l’ancien président de la République. À cette occasion, elle a accordé un entretien au magazine Télé Star, à découvrir le lundi 3 mai, dans lequel elle partage quelques indiscrétions sur son ancien patron. Cette dernière se souvient notamment qu’il était un patron exigeant. « Il détestait les fautes d’orthographe. Je lui faisais passer des petites notes tapées à la machine : ‘Mauroy vous a appelé’ ou ‘Delors cherche à vous joindre’. Et il répondait avec un stylo« , a-t-elle confié. Malgré le prestige de sa fonction, François Mitterrand aimait les choses simples, loin des mondanités parisiennes. « Il n’y avait pas de dîners en ville mais plutôt des tournées de librairies à la recherche de premières éditions », raconte Paulette Decraene.

Bien qu’elle était sa secrétaire particulière, la relation entre les deux a toujours été strictement professionnelle. François Mitterrand ne connaissait ni son âge, ni sa date d’anniversaire ni son salaire. « Quand je me suis aperçue que je gagnais moins que certaines secrétaires de ministres, j’ai fait un ramdam« , a-t-elle ajouté.

Dans la confidence de l’existence de Mazarine

Cependant, Paulette Decraene était au courant de l’existence de Mazarine, la fille cachée de l’ancien chef d’Etat décédé le 8 janvier 1996. Elle n’en avait parlé à personne, pas même à son mari. Elle se souvient notamment avoir dû l’aider pour des devoirs. En novembre dernier, Mazarine Pingeot avait évoqué son enfance pas comme les autres sur le plateau de De quoi j’me mêle. « Mon histoire nourrit le fantasme et quelque part, c’est normal, il y a tous les ingrédients pour ! Mais je n’ai rien à justifier, moi, j’ai grandi d’abord chez ma mère, dans son petit appartement, et puis après, on a dû vivre dans un logement de fonction pour sécuriser. Vu que mon père rentrait tous les soirs à la maison, il fallait trouver un endroit pour la sécurité, qui soit, viable », avait-elle confié au micro d’Eric Naulleau avant de conclure : « Moi personnellement, je le prenais plus comme une prison que pour un château, mais bon, à certains égards, on peut penser ça peut-être ».

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