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François Asselineau mis en examen dans le cadre d’une enquête pour harcèlement sexuel
À la suite de sa garde à vue, et comme le rapporte RTL mais aussi France Info, ce vendredi 5 février, François Asselineau a été mis en examen pour harcèlement et agressions sexuelles.
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François Asselineau
Coup dur pour François Asselineau. Accusé de harcèlement moral, harcèlement sexuel et agression sexuelle (mais aussi d’« intimidation d’une victime » selon France Info) par d’anciens collaborateurs, le président de l’Union populaire républicaine a été mis en examen ce vendredi 5 février. Alors qu’il dément formellement les allégations qui le visent, l’homme politique de 63 ans a été placé sous contrôle judiciaire. Mise en examen faisant suite à une garde à vue survenue ce mercredi 3 février.
François Asselineau a alors été « entendu sous le régime de la garde à vue par la brigade de la délinquance à la personne » de la capitale. Le 15 mai 2020, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire à son encontre. « Plusieurs plaintes pénales » le visent. Le Point explique que celui qui s’est présenté aux élections présidentielles de 2012 et 2017 réfute les accusations à son encontre, qualifiant le tout de « tissu de mensonges et de calomnies« , « de boules puantes« , de « calomnies » et même d’ »officine« . En effet, François Asselineau, à ce jour présumé innocent, estime que tout cela est fait dans un but, lui nuire à l’aube de la présidentielle de 2022.
« De graves souffrances psychologiques »
Plusieurs membres de l’UPR (L’Union Populaire Républicaine) ont adressé une lettre à François Asselineau au printemps 2020 pour l’informer que « des faits d’une exceptionnelle gravité avaient été portés à la connaissance des membres du bureau national. » « Nous avons connaissance de documents et de témoignages indiquant l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de votre part et ce, dans le cadre professionnel, qui a été source de graves souffrances psychologiques, » notaient 38 membres du parti, dans une lettre qui lui était adressée. François Asselineau avait balayé les accusations d’un revers de la main dans un long post Facebook, faisant remarquer « que ni dépôt de plainte ni procédure prud’homale ne venaient étayer » les charges.
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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