Flashback – Elizabeth II : le destin tragique (et méconnu) de son oncle John, mort à 13 ans

Le père d’Elizabeth II, George VI, a eu cinq frères et soeurs. Si le triste destin d’Edouard VIII est bien connu de tous, celui du prince John est resté longtemps secret…

La monarchie n’est pas épargnée par les drames. Si la reine Elizabeth II n’a jamais connu le prince John, elle a forcément entendu parler du destin tragique de cet oncle, peut-être de la bouche de son père tant aimé, le roi George VI. Ses grands-parents George V et Mary de Teck ont eu six enfants. Edouard, qui abdiquera pour l’américaine Wallis Simpson, Albert, le futur roi George VI, Mary, Henry, George, et John. Le destin du dernier de la fratrie est aussi tragique que méconnu.

Le petit garçon voit le jour le 12 juillet 1905 à York Cottage sur les terres de Sandringham. Un enfant à la santé très fragile qui souffre dès ses quatre ans de violentes crises d’épilepsie. Il ne pourra d’ailleurs être présent lors du couronnement de son père George V le 22 juin 1911. Six ans plus tard, son cas s’aggrave. De peur que ses maux soient contagieux, il est isolé du reste de la famille royale. Il vivra ainsi reclus dans une ancienne écurie aménagée à Wood Farm, sur les terres de Sandringham, à l’abri des regards indiscrets. Quelques domestiques lui tiennent compagnie, une infirmière veille sur lui et sa mère, Mary de Teck, passe une fois par jour.

Le prince John décède brutalement à l’âge de 13 ans

Mais le petit garçon, à bout de forces après une nouvelle violente crise d’épilepsie, meurt le 18 janvier 1919 à l’âge de 13 ans seulement. Il sera enterré le 21 janvier 1919 dans le cimetière de l’église St Mary Magdalene de Sandringham dans le plus grand secret. Beaucoup plus tard, une camarade de jeu de l’époque où il vivait exilé à Wood Farm avait été retrouvée, comme le rapportait le Daily Mail. « Malgré ses crises d’épilepsie, il menait une vie de garçon normal, pleine de jeux et de farces. Il aimait les blagues et mettait de la colle sur les poignées de porte et des épingles sur les chaises » avait-elle confié. Un petit garçon plein d’insouciance, au terrible destin.

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