Fausses couches, FIV, GPA, adoption : ces stars qui ont brisé le tabou de l’infertilité

Bien que l’infertilité concerne de nombreuses femmes et de nombreux hommes, le sujet reste sensible et peu évoqué par les personnes concernées. Selon un rapport de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) paru en 2019, en France, un quart de couples rencontrent des problèmes de fertilité. 

La difficulté à donner la vie est souvent accompagnée de sentiments de honte et de culpabilité. Une charge mentale éprouvante pour les femmes qui évoluent dans une société où maternité rime avec normalité. 

L’infertilité peut être causée par de nombreux facteurs : médicaux, comme l’endométriose, génétiques ou même environnementaux. Comme pour les difficultés post-partum, la parole commence à se libérer et les femmes osent évoquer ces troubles de la fertilité, notamment les célébrités.

Qu’elles aient eu recours à des méthodes de procréation médicalement assistée (PMA), comme l’insémination artificielle (IA) ou la fécondation in vitro (FIV), à des mères porteuses via la (GPA) ou à même l’adoption, certaines stars parlent ouvertement des difficultés auxquelles elles ont dû faire face pour concevoir un enfant. 

Chrissy Teigen, Meghan Markle, Michelle Obama ou encore Lena Dunham, toutes ont partagé leur combat pour tomber enceinte. 

Jaimie King, s’est battue pendant 8 ans pour avoir un enfant

Le 2 décembre 2020, dans une entrevue accordée à People, l’actrice Jamie King est revenue sur son combat de huit ans pour tomber enceinte. 

En 2014, un an après la naissance de son fils James Knight, la star d’Heart of Dixie avait publié un message touchant sur Instagram (désormais supprimé ndlr.) dans lequel elle racontait avoir eu des difficultés à concevoir un enfant. Dans un autre post, la comédienne encourageait les femmes à parler de leurs problèmes de fertilité à travers le hashtag #youarenotalone (« vous n’êtes pas seules »). 

Personne ne devrait souffrir en silence ou dans la honte 

« Personne ne devrait souffrir en silence ou dans la honte », écrivait-elle. 

Atteinte d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et d’endométriose non diagnostiqués, elle a porté cette douleur huit ans La jeune femme confie au magazine américain avoir consulté plus de neufs médecins, avant que le Dr Randy Harris ne lui détecte ces pathologies. Elle explique également avoir fait cinq fausses couches, cinq séries de FIV et vingt-six cycles d’insémination artificielle intra-utérine. 

En 2013, elle a conçu naturellement son premier enfant avec son époux Kyle Newman. Une victoire inattendue pour la jeune femme. « Quand je suis tombée enceinte, c’était la meilleure chose au monde. Je ne m’étais jamais senti aussi reconnaissante, heureuse et exaltée », se souvient l’actrice. 

Vous avez l’impression que c’est la seule chose que vous avez, ce qui fait de vous une femme

Alors qu’elle était enceinte de son deuxième enfant, elle a confié au magazine Fit Pregnancy : « Lorsque que quelqu’un vous dit: ‘vous ne pourrez peut-être pas [porter un enfant]’, vous avez l’impression que c’est la seule chose que vous ayez, ce qui fait de vous une femme, et qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez vous « 

En 2015, la jeune femme a donné naissance à son deuxième fils, Leo Thames Newman. Jamie King a expliqué son choix de se livrer sur un sujet si intime : « Je cachais ce que je traversais depuis si longtemps, et j’entends parler de tant de femmes qui vivent ce que j’ai vécu. J’espère que ce ne sera plus si tabou d’en parler », espère la jeune femme. 

Meghan Markle a évoqué sa fausse couche et la nécessité d’en parler

Le 25 novembre, dans une tribune publiée dans le New York Times, intitulée « Nos pertes communes », Meghan Markle a évoqué la perte du deuxième enfant, qu’elle attendait avec le prince Harry.

Le tragique évènement est survenu en juillet dernier, lorsqu’elle s’occupait de son fils, Archie Moutbatten-Windsor, âgé d’un an. 

J’ai su, alors que je tenais mon premier-né dans mes bras, que j’étais en train de perdre le deuxième

« Après avoir changé sa couche, j’ai ressenti une crampe aiguë. Je me suis mise par terre avec lui, chantant une berceuse pour que nous restions tous les deux calmes, la mélodie joyeuse contrastant fortement avec mon ressenti que quelque chose n’allait pas. », a écrit la duchesse de Sussex. 

Avant de poursuivre : « J’ai su, alors que je tenais mon premier-né dans mes bras, que j’étais en train de perdre le deuxième ». Dans son récit, la jeune femme souligne le soutien de son époux, qui l’a épaulé sans relâche. 

L’ex-actrice de Suits, est revenue sur le silence dans lequel les femmes se murent après une fausse couche, se sentant responsables. Selon elle, « le chemin de la guérison commence par trois mots simples, ‘ça va ?' » et le fait de partager sa peine. Répondre à cette question essentielle, peut permettre aux femmes de se libérer d’une douleur, qu’elles ne sont pas seules à affronter.

Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent

« Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent. Dans la douleur de notre perte, mon mari et moi avons découvert que dans une pièce de 100 femmes, 10 à 20 d’entre elles auraient souffert d’une fausse couche. Pourtant, malgré le caractère commun stupéfiant de cette douleur, la conversation reste taboue, criblée de honte (injustifiée) et perpétuant un cycle de deuil solitaire. », déplore la duchesse. 

  • 2020, une année mouvementée pour Meghan Markle et le prince Harry
  • Deuil périnatal : "Je me sentais si seule avec un ventre si vide"

Lena Dunham a retracé son parcours avec la FIV et la maternité dans un essai

L’actrice et productrice Lena Dunham a décrit son parcours compliqué pour devenir mère via la fécondation in vitro, dans le magazine Harper’s, le 16 novembre 2020. Dans cet essai intitulé « Fertilité », la star de la série Girls, évoque ce qu’elle a ressenti lorsque son traitement n’a pas fonctionné. 

Elle revient sur la manière dont la maternité est devenue une réelle obsession. Souffrant d’endométriose chronique, la réalisatrice s’est faite retirée son col de l’utérus, son utérus et un ovaire à l’âge de 31 ans.

« Auparavant, la maternité me semblait probable mais pas urgente, aussi inévitable que de sortir du short en jean, mais dans les jours qui ont suivi mon opération, je suis devenue profondément obsédée par cela. », commence-t-elle. 

Je suis une petite fille qui rêve de mon propre bébé

Lena Dunahm explique avoir succombé à l’alcool et aux médicaments, se haïssant de ne pas pouvoir être mère. Songeant pour la première fois à l’adoption, elle a été surprise d’apprendre d’un nouveau médecin qu’elle « pourrait avoir une chance d’extraire des ovules » avec son ovaire restant, qui pourrait être fécondé via le sperme d’un donneur et transféré à une mère porteuse dans l’espoir d’avoir un bébé. 

« J’ai appris qu’aucune de mes ovules n’était viable le Memorial Day (jour férié en hommage des forces de l’armée ndlr), au milieu d’une pandémie mondiale », révèle-t-elle. « ‘Vous êtes une si gentille dame’, a déclaré le Dr Coperman. Le mot ‘dame’ m’a révolté. Je ne suis pas une femme, je voulais crier. Je suis juste une petite fille qui rêve de mon propre bébé. Et ça, tu ne comprends pas? »

La FIV a détruit mon corps(…) après avoir traversé l’anxiété et la dépression, ce n’est clairement pas quelque chose que je peux faire à nouveau

« La FIV a détruit mon corps. En tant que femme qui tend vers l’endométriose rampante, remplissant mon corps d’œstrogènes… et à cause de ce que mon corps a traversé, le soumettant à une douleur aussi atroce. Arriver à la fin et apprendre que ces ovules n’étaient pas viables, après avoir travaillé si dur dans la maladie et l’inconfort, et avoir traversé l’anxiété et la dépression, ce n’est clairement pas quelque chose que je peux faire à nouveau », assure la comédienne de 34 ans. 

  • "Mon endométriose", un podcast intime pour libérer la parole sur la maladie
  • Endométriose : une enquête révèle les conséquences de la maladie sur la vie des femmes

Lorie Pester, son combat sans relâche pour être mère, malgré l’endométriose

La chanteuse et actrice Lorie Pester, atteinte d’endométriose, a vécu un parcours du combattant pour avoir un enfant. En 2018, la jeune femme s’était livrée dans une tribune poignante dans le Huffington Post, au titre équivoque : « Laisser nous congeler nos ovocytes ». 

En janvier 2019, la comédienne a partagé son récit sur l’endométriose et la nécessité de la congélation ovocytaire. Ne pouvant pas congeler ses ovocytes en France, ses ovaires n’étant pas touchés, la jeune femme expliquait à Harry Roselmack, dans l’émission Sept à Huit, vouloir se rendre en Espagne, où cette procédure est légale et sans conditions.

Mais cela reste un lourd traitement, pourtant indispensable : une piqure d’hormones quotidienne pendant 12 jours. « J’ai pris six kilos en une semaine, rigole Lorie Pester. Un coup j’avais envie de rire, un coup j’avais envie de pleurer pour rien. Je suis passée par des phases… pas de dépression, mais presque. », avouait-elle. 

Après des années de combat, la jeune femme a annoncé le 11 septembre 2020, la naissance de sa petite fille Nina, sur Instagram. 

Elle écrit en légende, d’un cliché volontairement flou d’elle et de son bébé, « je n’avais rien dévoilé jusqu’à présent mais aussi par superstition. Pendant la grossesse je redoutais que quelque chose de néfaste ne se produise ».

Elle adresse un message aux femmes qui subissent des difficultés à concevoir :  » Celles et ceux qui doivent se battre pour pouvoir donner la vie. Vous dire de ne jamais perdre espoir, d’avoir foi en votre désir, jusqu’au bout. »

« Je peux vous dire aujourd’hui combien ça en vaut la peine et que finalement l’adversité rend les choses plus belles encore. », affirme Lorie Pester. 

  • Journée de l’infertilité : Enora Malagré s’engage aux côtés de l’association Maïa et Magicmaman
  • Infertilité : des scientifiques mettent au point un ovaire artificiel

Amy Schumer s’est exprimée sur les lourdes conséquences physiques et morales de la fécondation in vitro

Connue pour son honnêteté sur les réseaux sociaux, l’humoriste et actrice Amy Schumer s’est livrée sur ses difficultés avec le traitement de fécondation in vitro en janvier 2020. 

Sur Instagram, la comédienne de 39 ans a publié une photo de son ventre nu marqué par des ecchymoses causées par les injections, et sa cicatrice de césarienne.

Cela fait une semaine que je fais la FIV et je me sens vraiment épuisée

https://www.instagram.com/p/B7HShDfpGky/

 « Cela fait une semaine que je fais la FIV et je me sens vraiment épuisée et émotive », a-t-elle écrit sous sa publication du 9 janvier 2020.

« Si quelqu’un est passé par là et si vous avez des conseils ou si cela ne vous dérange pas de partager votre expérience avec moi, faites-le. Mon numéro est dans ma biographie, a-t-elle demandé  « Nous congelons mes ovocytes et cherchons ce qu’il faut faire pour donner à Gene un frère ou une sœur », a poursuivi l’actrice. 

Amy Schumer et son mari Chris Fischer ont accueilli leur fils de 8 mois, Gene, en mai dernier. Elle a connu une grossesse difficile, en raison d’une hyperémèse gravidique, une complication rare qui provoque une forme sévère de nausées et des vomissements. 

En février, la comédienne a partagé un cliché, sous lequel qu’elle évoque avoir subi une ponction ovarienne. Sur 35 ovules, 26 ovules ont été fécondés, dont un d’un embryon viable. Elle a remercié ses abonnés pour leurs témoignages sur la FIV, qui l’ont aidé à se sentir soutenue. Elle note que la procréation médicalement assistée est « douloureuse et mentalement épuisante ». 

En août , Amy Schumer a révélé que le couple a mis ses projets en suspens pour un deuxième bébé, après une série de fécondation in vitro.

« Nous avons fait la FIV, et ça a été vraiment difficile pour moi », a déclaré l’actrice de 39 ans lors de sa participation à l’émission Sunday Today With Willie Geist.« Je ne pense pas que je pourrais faire la FIV. encore une fois, alors j’ai décidé que je ne pourrais plus jamais être enceinte. », a statué la jeune femme.

Beyoncé a révélé que ses fausses couches ont redéfini sa notion de succès

En couverture du magazine Elle en janvier 2020, Beyoncé a été interviewée par ses fans. 

La chanteuse a répondu à la question d’un lecteur, lui demandant, si elle était déçue que son album Lemonade (sorti en 2016) n’ait pas reçu plus de récompenses. Dans sa réponse, elle a évoqué, la fausse couche qu’elle a alors subie avant d’accueillir sa fille, Blue Ivy, en 2012, et à quel point ces expériences l’ont fait grandir et appréhender son métier autrement. 

J’ai appris que toute douleur et perte est en réalité un cadeau

« J’ai commencé à chercher un sens plus profond lorsque la vie a commencé à m’enseigner des leçons dont je ne savais pas que j’avais besoin. Le succès me semble différent maintenant. », a t-elle déclaré. 

« J’ai appris que toute douleur et perte est en réalité un cadeau. Les fausses couches m’ont appris que je devais d’abord devenir une mère pour moi-même avant de pouvoir être la mère de quelqu’un d’autre. », a-t-elle partagé. 

 « Ensuite, j’ai eu Blue, et mon but dans la vie est devenu plus profond. Ma quête personnelle est devenue encore plus forte. Être ‘numéro un’ n’était plus ma priorité. Ma vraie victoire est de créer de l’art et un héritage qui vivra bien au-delà de moi. C’est épanouissant. », a relaté, la jeune femme de 39 ans. 

Demi Moore s’est sentie incomprise par Ashton Kutcher, lors de sa fausse couche

Demi Moore a expliqué dans ses mémoires Inside Out, parues en septembre 2019, comment l’âge d’Ashton Kutcher l’avait empêché de comprendre son chagrin lors de sa fausse couche. 

En 2004, la star de Ghost  âgée de 42 ans, attendait un enfant avec son fiancé de 16 ans son cadet. Mais elle l’a perdu environ six mois après le début de sa grossesse. 

Après avoir découvert que le bébé, que le couple a nommé Chaplin, n’avait plus de battements de cœur, la comédienne s’est sentie « décimé », cite Insider. 

Ashton a fait de son mieux (…) mais il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que je ressentais 

« J’ai essayé de m’autoriser à pleurer, mais c’était tellement déroutant. Comment pourrais-je pleurer une personne qui n’avait jamais été au monde? », a écrit l’actrice. Selon Demi Moore, Ashton Kutcher ne pouvait pas pleinement comprendre ses émotions. 

« Ashton a fait de son mieux (…), il a essayé d’être là pour moi pendant la fausse couche, mais il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que je ressentais », a-t-elle révélé au sujet de son compagnon, qui avait 25 ans à ce moment-là. 

« Tout d’abord, il n’avait pas porté ce bébé. Et deuxièmement, il avait la vingtaine à l’époque. Ses possibilités ne s’épuisaient pas, loin de là. J’étais soudainement consciente que les miennes oui », 

La star s’est blâmée pour cet évènement, estimant que sa consommation d’alcool et de tabac antérieure en était la cause. « J’étais rongée par la culpabilité et convaincue que ce qui s’était passé était ma faute ». 

Par la suite, le couple a tenté de concevoir un bébé naturellement pendant quelques mois, avant de songer à la PMA. L’actrice souhaitait porter leur enfant, comme elle l’avait fait avec ses trois filles Rumer, Scout et Tallulah Willis, qu’elle a eu avec Bruce Willis. Ils se sont mis à considérer l’option du don d’ovocytes mais se sont rétractés car l’acteur de That 70’s show aurait pris peur. 

Anne Hathaway a évoqué sa lutte contre l’infertilité pour aider d’autres femmes

https://www.instagram.com/p/B0T0qLHFWbR/

En juillet 2019, Anne Hathaway a annoncé attendre son deuxième enfant sur Instagram. Sur le cliché en noir et blanc, la jeune femme, prend la pose devant en miroir, dévoilant son ventre déjà bien arrondi sous un débardeur. 

Elle écrit en légende : Ce n’est pas pour un film… # 2″. Elle ajoute que tomber enceinte n’a pas été une aventure simple pour elle et son mari Adam Shulman. Le couple partage un fils, Jonathan, né en 2016.

« Blague à part, pour tous ceux qui traversent l’infertilité et l’enfer de la conception, sachez que ce n’était pas une ligne droite pour l’une de mes grossesses », a révélé l’actrice du Diable s’habille en Prada. Puis, elle a poursuivi en disant qu’elle envoyait « un peu plus d’amour » à toute personne ayant des problèmes de fertilité. 

« Je ne me suis pas contenté d’agiter une baguette magique et, ‘Je veux être enceinte et, wow, tout a fonctionné pour moi, mon Dieu, admirez mon ventre maintenant!' », a-t-elle déclaré à l’Agence Associated Press lors de la promotion de sa série Modern Love

L’actrice s’est étonnée, par le nombre de femmes qui vivent ces difficultés et à quel point cela peut être tacite. « J’étais juste consciente qu’au moment de publier que j’étais enceinte, quelqu’un allait se sentir encore plus isolé à cause de ça. Et je voulais juste qu’elles sachent qu’elles peuvent voir une sœur en moi. », a expliqué la comédienne. 

La jeune femme a donné naissance à son deuxième enfant, Jack, en novembre 2019. 

Michelle Obama a parlé de l’échec ressenti après une fausse couche

En 2018, dans une entrevue exclusive avec Good Morning America, Michelle Obama a témoigné du sentiment d’échec ressenti , lorsqu’elle a fait une fausse couche, il y a 20 ans. 

J’avais l’impression d’avoir échoué

« Je me sentais perdue et seule, et j’avais l’impression d’avoir échoué, parce que je ne savais pas à quel point les fausses couches étaient courantes, parce que nous n’en parlons pas », a-t-elle expliqué. L’ancienne première dame a indiqué avoir pris conscience que « l’horloge biologique est réelle » et « la production d’ovocyte limitée », à 35 ans. 

« Nous restons enfermées dans notre douleur, pensant que nous sommes brisées. C’est donc l’une des raisons pour lesquelles je pense qu’il est important de parler aux jeunes mères du fait que les fausses couches, ça arrive », a-t-elle plaidé. 

« Je pense que c’est la pire chose que nous nous faisons les unes aux autres en tant que femmes – ne pas partager la vérité sur nos corps et comment ils fonctionnent et comment ils ne fonctionnent pas », a souligné l’auteure, qui a tenu a écrire sur cette expérience personnelles dans ses Mémoires. 

Sa difficulté à tomber enceinte l’a finalement amenée à utiliser la FIV afin de donner naissance à ses filles Malia et Sasha.

  • La députée Paula Forteza (LREM) témoigne de sa fausse couche pour lever le tabou
  • La star de “Pretty Little Liars” Shay Mitchell se confie de manière touchante sur sa fausse couche

Ingrid Chauvin, sa longue lutte pour pouvoir devenir maman

L’actrice dela série phare de TF1, Demain nous appartient, Ingrid Chauvin a toujours été transparente sur ses difficultés à concevoir un enfant avec son ex-conjoint Thierry Peythieu. Ingrid Chauvin a vécu un véritable chemin de croix avant de devenir maman. Après une fausse couche en 2012 et à l’issue d’une cinquième tentative de FIV, elle a mis au monde une petite fille Jade, en 2013. Mais en mars 2014, cette dernière âgée de cinq mois, décède tragiquement des suites d’une malformation cardiaque. 

Ingrid Chauvin et son Thierry Peythieu accueillent un petit garçon, Tom, né en 2016, après cinq nouvelles FIV. Afin d’agrandir leur famille, le couple se lance dans une procédure d’adoption.

« Je me sens un peu découragée. J’ai mon agrément jusqu’au mois de novembre. Je commence un travail d’acceptation du refus. Moi, j’ai la chance d’être maman. J’ai juste un sentiment de frustration », déplorait-elle auprès de Gala en 2019, quatre ans après avoir commencé les démarches d’adoption.

Finalement, leur demande n’a pas aboutie car tous deux étaient âgés de plus de 45 ans, ce qu’avait déploré l’actrice dans de nombreux entretiens.

  • Ingrid Chauvin s’insurge contre le système d’adoption en France
  • Le jour où j’ai failli adopter

Chrissy Teigen s’est confiée sur les questions indiscrètes posées sur la maternité

En septembre 2015, l’animatrice Chrissy Teigen s’est exprimée sur les problèmes de fertilité qu’elle a rencontré avec son époux John Legend, sur le plateau de son émission FABLife. Elle a expliqué les frustrations liées aux questions constantes de savoir quand le couple allait fonder une famille. 

Je ne peux pas imaginer être aussi curieux que de dire, alors les enfants c’est pour quand 

« Après deux ans de mariage, les questions viennent de partout », a déclaré la jeune femme. « C’est un peu fou, parce que je ne peux pas imaginer être aussi curieux que de dire : ‘Alors les enfants c’est pour quand’, parce que qui sait ce que quelqu’un traverse », a-t-elle déploré.

Le mannequin a ensuite révélée que le couple a consulté des médecins spécialistes de la fertilité, mais que le traitement de la fécondation in vitro n’a pas tout de suite donné les résultats escomptés.

« John et moi avions des problèmes. Nous aurions déjà eu des enfants, il y a cinq ou six ans si c’était arrivé », a-t-elle ajouté. « Mais mon Dieu, ça été un processus ». Elle a noté, que lorsqu’elle a commencé a parler de ses difficultés à avoir un enfant, elle s’est rendue compte que de nombreuses femmes autour d’elle vivaient la même chose. 

Un jour tu vas poser la question à la mauvaise fille, qui a vraiment du mal à en avoir et ça va être très blessant pour elle

Elle a conclu : « chaque fois que quelqu’un me demande si je vais avoir des enfants, je me dis: ‘Un jour, tu vas poser la question à la mauvaise fille, qui a vraiment du mal à en avoir, et ça va être très blessant pour elle. Arrêtez de me le demander ! ». 

Chrissy Teigen et John Legend ont accueilli leur fille Luna en 2016 et leur fils Miles en 2018, grâce à la congélation d’ovocytes. 

En août 2020, Chrissy Teigen a révélé qu’elle attendait un troisième enfant, dans le clip vidéo Wild de John Legend. Après plusieurs années de lutte, elle a annoncé sur les réseaux sociaux être tombée enceinte naturellement.

En octobre dernier, Chrissy Teigen et John Legend ont annoncé avoir perdu leur enfant, prénommé Jack. 

Kim Kardashian, souffrant de prééclampsie, a fait appel à une mère porteuse

Peu de temps après avoir donné naissance à sa fille North, en 2013, Kim Kardashian a eu du mal à tomber enceinte son fils Saint. En 2015, la jeune femme s’est confiée sur sa prééclampsie, une maladie qui provoque une hypertension artérielle en raison d’une altération du placenta. 

« J’ai eu tellement de complications. J’avais cette condition appelée placenta accreta (le placenta se développe si profondément dans l’utérus qu’il peut ne pas être séparé après l’accouchement ndlr). Il y a eu quelques petites opérations pour réparer tout cela, ce qui a créé un petit trou dans mon utérus, ce qui, je pense, a causé mes difficultés à tomber enceinte à nouveau », a déclaré la star à C Magazine.

En l’espace de deux ans, la jeune femme a été opérée cinq fois. « C’était un long processus. J’allais chez le médecin à Beverly Hills tous les jours à cinq heures du matin pour me faire tester pour voir si j’ovulais. »

« Il y a certainement des moments où je suis sorti [du cabinet du médecin] en pleurant de façon hystérique, et d’autres fois où je me disais ‘OK, tout va bien – ça va être ce mois-ci!’. L’attente perpétuelle a été les montagnes russes émotionnelles », a-t-elle dit à Glamour. 

Après un an d’essais, son fils Saint est né en décembre 2015. Ne pouvant plus avoir recours à la fécondation in vitro, comme pour ses deux premiers enfants, le couple a opté pour la maternité de substitution. Grâce à ce procédé, Kim Kardashian et Kanye West ont accueilli une fille Chicago en 2018 et un garçon Psalm en 2019. 

Tyra Banks a partagé sa difficulté à avoir un enfant après 40 ans

« C’est tellement drôle quand j’avais 23 ans, je me disais:’ Dans trois ans, je vais avoir des enfants ‘. Puis j’ai eu 24 ans. ‘Dans trois ans, je vais avoir des enfants' » a confié Tyra Banks à Chrissy Teigen en 2015, dans leur émission-débat FABlife.

 « Chaque année, je n’arrêtais pas de dire ça. Et puis après un moment c’est devenu ‘D’accord, maintenant je veux. Et ce n’est pas si facile. », a admis le mannequin avec émotion. 

La jeune femme a essayé la fécondation in vitro dans l’espoir d’avoir un enfant. Un processus contraignant lorsqu’on est une femme active, qui consiste, selon elle, à « mettre des aiguilles dans son ventre tous les jours et devoir venir travailler et sourire lorsque vous avez envie de vomir et de vous allonger. » 

Mais ses tentatives se sont révélées « traumatisantes ». Âgée de 41 ans à l’époque, l’animatrice d’America’s Next Top Model, a noté qu’en vieillissant le traitement était plus difficile à supporter. Le top a supplié les téléspectateurs d’arrêter de demander aux femmes pourquoi elles n’ont pas encore eu d’enfants. « Vous ne savez pas ce que je traverse », a-t-elle continué. 

En 2016, elle est devenue maman d’un petit garçon, York, avec son ex-petit ami, le photographe Erik Asla, grâce à la gestation pour autrui (GPA). 

Nicole Kidman a expliqué son choix d’avoir recours à une mère porteuse

En 2011, Nicole Kidman est revenue sur sa lutte contre l’infertilité et sa décision d’avoir recours à la gestation pour autrui (GPA), auprès du média australien 60 minutes.

« Toute personne qui a déjà voulu un enfant ou un autre enfant connaît la déception, la douleur et la perte que vous subissez en essayant et en luttant avec la fertilité », a-t-elle confié. 

L’actrice de Big Little Lies a eu du mal à concevoir un enfant avec son ex-mari Tom Cruise, et ils ont décidé d’adopter deux enfants, Isabella en 1992 et Connor en 1995. Après avoir épousé le chanteur Kieth Urban en 2006, Nicole Kidman a donné naissance à une fille, Sunday Rose en 2008.

Mais deux ans plus tard, le couple a du faire face à des problèmes de fertilité. A la suite de plusieurs fausses couches, ils ont donc opté pour une mère porteuse, pour avoir leur deuxième fille Faith, née en 2010. 

Nous voulions désespérément un autre enfant (…) les enfants sont des enfants

« C’était à un moment où nous voulions désespérément un autre enfant », a admis la star. « Cette opportunité s’est présentée à nous, et je ne pouvais pas tomber enceinte… »

Elle a rappelé que bien qu’elle n’ait pas porté leur enfant, cela ne faisait aucune différence :  » les enfants sont des enfants, vous pouvez mourir pour vos enfants. Et quand vous ressentez cela en tant que parent, c’est l’amour inconditionnel. »

« La fertilité est une telle chose, si importante. Ça ne sera jamais un sujet dont j’éviterai de parler », a précisé la comédienne. 

Céline Dion a dû faire face à plusieurs échecs de FIV

En 2010, Céline Dion s’est montrée très honnête sur les différents échecs de FIV qu’elle a subi avec son époux René Angelil, dans une interview avec Oprah Winfrey. 

« Nous ne voulions pas avoir l’impression de jouer au yo-yo. Je suis enceinte. Je ne suis pas enceinte. Je suis enceinte. Je ne suis pas enceinte », a déclaré la chanteuse, déjà maman d’un petit René-Charles né en 2001.

 « Mais nous avons [fait] face à une fausse couche. Nous avons essayé quatre fois d’avoir un enfant. Nous essayons toujours. Nous en sommes au cinquième essai. Et je vous dis, si cinq est mon chiffre porte-bonheur, ce cinquième essai doit réussir », a-t-elle confié confiante à la journaliste. 

Après six traitements, Céline Dion a donné naissance aux jumeaux Eddy et Nelson en 2010. 

Sarah Jessica Parker a relaté son émotion quand ses jumelles sont nées grâce à la GPA

Sarah Jessica Parkera donné naissance à son fils James en 2002.

En avril 2009, L’actrice de Sex and the City et son mari Matthew Broderick ont révélé qu’ils attendaient des jumelles à l’aide d’une mère porteuse. La comédienne a tout de même reconnu auprès du quotidien américain Todayêtre déçue de ne pas avoir pu tomber enceinte. « Je ne peux pas prétendre le contraire », a-t-elle admis.

Rencontrer vos enfants, plutôt que leur donner naissance(…) c’est tellement différent et tout aussi extraordinaire 

En 2010, un an après la naissance de ses jumelles Marion Loretta Elwell et Tabitha Hodge, l’interprète de Carrie Bradshaw s’est confiée à Vogue, sur l’émotion ressentie lors de leur naissance. 

« Rencontrer vos enfants plutôt que leur donner naissance, c’est comme si la vie était  en suspens. L’expérience gestationnelle a disparu. C’est comme si tout le reste disparaissait un instant, et le monde se taisait et – je ne peux pas l’expliquer sauf pour dire que rien d’autre n’existait.(…) Le temps s’arrête. C’est tellement différent et tout aussi extraordinaire. « , se réjouissait-elle. 

Emma Thompson a sombré dans la dépression car elle n’arrivait pas à concevoir un deuxième enfant

L’actrice Emma Thompson a fait une fausse couche en 1997. Deux ans plus tard, elle a donné naissance à sa fille, Gaia, grâce à la FIV.

Emma Thompson et son mari l’acteur Greg Wise, ont eu des difficultés à concevoir un frère ou une sœur pour leur fille Gaia. Ne pas réussir à avoir un deuxième enfant a conduit la comédienne de Love Actually, dans une sévère dépression.

Dans une interview avec Entertainement Weeklyen 2006, l’actrice a confié qu’elle a eu une longue période, infructueuse et difficile avec la fécondation in vitro, qui lui a laissé des sentiments d’échec et de culpabilité. « Nous avons essayé d’avoir un autre enfant, cela n’a pas fonctionné et je suis entrée dans une profonde dépression clinique », a-t-elle affirmé. 

« Ce n’est que maintenant que je ne compte plus les enfants des autres ou que je ne me juge plus durement pour ne pas avoir donné à ma fille un frère ou une sœur », a assuré Emma Thompson. 

En 2003, la comédienne et son époux Greg Wise ont adopté un ancien enfant soldat rwandais de 17 ans, nommé Tindy. « Je ne pouvais pas avoir plus d’enfants, et c’était difficile; mais peut-être que si j’en avais eu, j’aurais manqué ce lien spécial que j’ai eu avec Tindy », a déclaré l’actrice au Guardian en 2010.

Sur son choix elle atteste : »Il y avait de la place dans ma vie pour lui, et je ne pense pas qu’il y en aurait eu autant, si j’avais eu un autre jeune enfant dans les parages. »

Courteney Cox a souffert de fausses couches à répétition

« Je tombe enceinte assez facilement, mais j’ai du mal à les garder », a déclaré Courteney Cox au magazine People en 2003. A l’époque, la star de Friends, était mariée avec l’acteur David Arquette. 

 Après plusieurs fausses couches, l’interprète de Monica Geller, a appris qu’elle avait un anti-corps rare dans le sang qui attaquerait le fœtus.

Elle a ajouté que le couple gardait espoir et continuait à essayer d’avoir un enfant. « [Nous] rebondissons assez rapidement après chaque fausse couche. Je ne dis pas que c’est une promenade dans le parc. Mais que pouvons-nous faire? Nous essayons simplement de nouveau. » 

David Arquette a révélé que la FIV était une expérience « éprouvante pour les nerfs ». Le comédien avait confié se sentir » horriblement mal que [son épouse] ait à subir tant de choses. »

En mai 2004, Courteney Cox a dévoilé lors d’une interview avec NBCqu’elle avait fait une fausse couche sur le tournage de Friends, à la fin de la saison huit, lorsque que Rachel, jouée par Jennifer Aniston accouchait. « C’était terrible d’être drôle. », a-t-elle concédé. 

En juin de la même année, Courteney Cox et David Arquette sont devenus parents d’une fille, Coco. Le couple a tenté en vain d’agrandir sa famille, avant de divorcer en 2012. 

  • Vergetures, baby blues et fuites urinaires : ces stars brisent le tabou du post-partum
  • Ces stars qui ont eu recours à la GPA

Source: Lire L’Article Complet