Entre 20.000 et 40.000 euros par mois : Johnny Hallyday et son train de vie fou

Johnny Hallyday, immense star et donc immense train de vie ? Un documentaire, diffusé ce mardi 25 mai sur RMC Story, revient sur le rapport à l’argent de la légende du rock francophone

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  1. Johnny Hallyday


  2. Laeticia Hallyday

Le Taulier aimait l’excès, jusqu’à son rapport à l’argent. Dans un documentaire consacré à la gestion de l’héritage de Johnny Hallyday, diffusé ce mardi 25 mai, RMC Story dévoile à quel point l’idole des jeunes ne regardait pas à la dépense, en estimant son budget mensuel entre 20.000 et 40.000 euros.
Une fourchette large, démesurée, à l’image de tout ce que représentait Johnny. Son photographe attitré Daniel Angeli, mis à l’écart par Laeticia Halliday dans les dernières années de sa vie, ose même comparer le rapport « hallucinant » qu’entretenait le chanteur à l’argent à celui de la « reine d’Angleterre« .

Hallucinant, car totalement coupé de la réalité, et de l’acte même de dépenser cet argent : il allait même jusqu’à laisser ses proches, assistants, manager ou sa femme composer ses codes de carte bancaire à sa place. Cette désinvolture également remarquée par le directeur des programmes de Melody TV et spécialiste de la chanson française Jean-Pierre Pasqualini, qui affirme à RMC Story : « Envoyez la facture, c’était son mot préféré dans les magasins ».

Un puits sans fond

Et quand Johnny avait envie de quelque chose, rien ne pouvait l’empêcher d’assouvir sa compulsion, comme le rapporte Benjamin Locoge, reporter à Paris Match : « L’argent n’était pas un problème. C’était un puits sans fond, quand il voulait quelque chose, il l’avait« .

Une des cibles de ses achats compulsifs ? Les maisons, tout autour du monde. Les proches interrogés par RMC Story remarquent ainsi la tocade immobilière de Jean-Philippe Smet, qui semblait vouloir s’établir partout où il passait au cours de ses voyages. Comme lorsque, de passage au Canada, il dépose une caution pour devenir le propriétaire d’un chalet. Daniel Angeli se souvient : « ll s’est fait engueuler par sa femme en rentrant et il ne l’a pas acheté. Ca me fait rire parce que Johnny, il avait une maison à Saint Barth, il n’aimait pas le sable. Il avait une maison à Gstaad, il n’aimait pas la neige. » Et le chalet au Canada ? Oublié, l’acte de vente a été annulé par sa femme, dès le retour du chanteur au bercail.

Compagnon de route et compositeur de plusieurs de ses chansons dans les années 80, Pierre Billon a vu cette fièvre acheteuse se déployer : « Quand tu fais les voyages avec Johnny, tu passes à Noirmoutier, il veut acheter une maison. Un peu plus loin, tu passes à Nantes et il trouve que c’est une bonne idée d’acheter un hôtel et dix minutes après, il trouve que c’est une fantastique idée de monter un restaurant. Il était un acheteur compulsif, ça c’est sûr ».

Des dépenses sans compter, sans conséquences pour le chanteur décédé en 2017, mais pas pour sa veuve. Laeticia Halliday se débat avec le fisc français depuis plusieurs années, afin de pouvoir solder l’ardoise fiscale tout aussi hallucinante de Johnny Hallyday, estimée à un total de 30 millions d’euros, dont un redressement fiscal de 13 millions d’euros. Et pour solder ces dettes, pas d’autres choix que de vendre… les demeures du chanteur, à Pacific Palisades, ou encore Marnes-la-Coquette…

Crédits photos : Veeren Ramsamy-Christophe Clovis / Bestimage

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