Emmanuel Macron trop émotif, comment il « cadenasse » ses émotions

Dans les colonnes du Point, la journaliste Nathalie Schuck s’intéresse à la manière dont Emmanuel Macron maîtrise ses émotions depuis le début de son mandat, en se contentant de les manifester dans l’intime.

A propos de


  1. Emmanuel Macron


  2. Brigitte Macron

Le mandat d’Emmanuel Macron est marqué par les difficultés. À cause de la crise sanitaire, le président de la République doit faire face au bilan conséquent des morts liés au coronavirus, avec plus de 100 000 Français décédés des suites du Covid-19. Ce vendredi 16 avril, la journaliste Nathalie Schuck évoque dans les colonnes du Point, la manière dont il fait face à cette situation, en choisissant la résilience. Un de ses intimes le décrit d’ailleurs comme « un grand affectif » qui « cherche tellement à maîtriser ses émotions qu’il réussit à les bloquer ».

Malgré l’assurance qu’il montre en public, Emmanuel Macron serait « totalement en empathie avec les gens qui souffrent », comme l’affirme une source anonyme à nos confrères. Décidé à garder la tête froide même si la situation est dramatique, « il redevient aussitôt après sans affect, comme il pense qu’un président doit se comporter ». Discret vis-à-vis de ses sentiments, le chef de l’État « est d’une pudeur extrême », notamment « sur ces sujets qui touchent à l’intime », à savoir la transcendance et le trépas. Lors de l’interview du président de la République, accordée le 14 juillet dernier à Léa Salamé et Gilles Bouleau, celui-ci n’a pas évoqué le cas des « Français confinés qui n’ont pas pu accompagner des amis disparus ou aller voir leur grand-mère mourante en Ehpad », comme le regrette un pilier de la macronie. Un choix qui prouve encore une fois les difficultés qu’il rencontre lorsqu’il s’agit de partager ouvertement son émotion.

Un président qui ne fuit pas la foule

Pourtant, Emmanuel Macron ne semble pas avoir peur de sa propre mort, même s’il reçoit des tonnes de lettres de menaces, depuis qu’il gouverne la France. Vraisemblablement pas très préoccupé par sa propre sécurité, il relativise même le risque d’assassinat. « C’est un casse-cou qui se dit : ‘Au pire, je serais un héros’ », explique un proche, qui précise que cet état d’esprit « effraie beaucoup Brigitte ». En déplacement, il n’hésite d’ailleurs jamais à aller au contact des Français, même si la situation peut être risquée. Dans l’ouvrage Le Peuple et le Président, publié en 2019, les auteurs Cyril Graziani et Cécile Amar rapportaient les propos étonnants du chef de l’État. En pleine crise des Gilets jaunes, il lançait, au sujet des manifestants les plus virulents : « Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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