Emmanuel Macron « sale gosse »… l’autre visage du bon élève

Dans sa biographie d’Emmanuel Macron, Président Cambrioleur, la journaliste Corinne Lhaïk dépeint un président de la République qui, en souhaitant dépasser les clivages traditionnels de la politique, a semé la zizanie sur l’échiquier politique. Cela tient également à sa personnalité de « sale gosse » qui « déteste faire ce qu’on attend de lui ».

A propos de

  1. Emmanuel Macron

Le président de la République est entré « par effraction » dans la vie politique. C’est lui-même qui le dit, et Corinne Lhaïk qui reprend cette thèse dans son ouvrage biographique, Président cambrioleur, publié aux éditions Fayard en novembre 2020. Selon la journaliste, qui a répondu aux questions de Paris Normandie et qui suit Emmanuel Macron depuis 2011, le locataire de l’Élysée serait habité par une attitude de « sale gosse » difficilement conciliable avec l’exercice du pouvoir.

L’ex-candidat qui promettait de dépasser le clivage droite-gauche traditionnel aime pratiquer « l’art du contre-pied ou du décalé dans ses fréquentations », selon la journaliste. Elle fait notamment référence aux accointances du président avec Philippe de Villiers, Éric Zemmour ou Jean-Marie Bigard. « Il est ce môme qui aime bien sauter dans les flaques d’eau », analyse-t-elle. Après neuf ans à ses côtés, elle constate qu’Emmanuel Macron, en somme, « déteste faire ce qu’on attend de lui ».

Manque « d’intelligence sociale »

Emmanuel Macron est souvent dépeint comme un homme à l’intelligence supérieure à la moyenne et à la capacité d’analyse aiguisée. Il est, après tout, arrivé à l’Élysée à l’âge de 41 ans, un record. Pour autant la journaliste Corinne Lhaïk a découvert chez cet ancien excellent élève un manque « d’intelligence sociale » et un besoin de « se faire aimer». Sa « difficulté à déléguer » et à « concrétiser » ses projets politiques depuis qu’il est confronté à l’exercice du pouvoir a également été remarquée par la reporter.

Cette image très policée de celui qui « fait tout bien, beau gosse, ça énerve, car on ne se reconnaît pas en lui », rapporte-t-elle d’ailleurs. « Contre Emmanuel Macron, c’est une haine de classe » qui s’exprime, selon elle, une « détestation de ce qu’il est ». Attaché à l’image qu’il renvoie, il pourrait ainsi ne pas se présenter au scrutin présidentiel de 2022, « s’il sent qu’il y a un fort rejet » à son encontre, prédit Corinne Lhaïk. Tout en précisant qu’il « fait tout pour ne pas en arriver là ».

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Romain Gaillard/Pool/Bestimage

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