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Emmanuel Macron « n’a jamais eu d’ampoules aux mains », Gérard Lanvin déçu par les politiques
Dans les colonnes du Figaro, Gérard Lanvin n’est pas très tendre avec les hommes politiques, et fustige Emmanuel Macron. Des déclarations qui font écho à son dernier album, intitulé Ici-bas.
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Gérard Lanvin
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Emmanuel Macron
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Nicolas Sarkozy
Gérard Lanvin est un adepte du franc-parler. En témoigne son interview accordée au Figaro et publiée ce vendredi 28 mai. « Je suis Français et je paie mes impôts ici, c’est important de le dire », tient à souligner le chanteur, qui s’octroie, dès qu’il en ressent le besoin, des vacances dans sa résidence secondaire située à Marrakech. Déçu par le pouvoir, il n’hésite pas à s’en prendre au président de la République : « Macron ne connaît pas le langage de la rue, il n’a jamais eu d’ampoules aux mains et il veut s’adresser à des gens qui souffrent », lâche-t-il. Et d’évoquer les trois derniers locataires de l’Élysée : « Ces gens voudraient qu’on ait un comportement idéal alors que le leur ne l’est pas. Ce n’est pas une critique mais un simple constat. Je ne suis pas un homme en colère. »
Pour justifier le fait de ne jamais avoir voté de sa vie, le père de famille n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Dans la politique, il n’y a aucune personne qui vous donne un peu d’espoir », déplore-t-il. Et d’ajouter : « Il faudrait regrouper les gens intelligents de tous les bords pour faire de ce pays une puissance capable de faire bouffer sa population et de lui filer du boulot. » S’il a eu l’opportunité de rencontrer certains élus, il a toujours décliné l’invitation. « Christian Clavier, qui est très proche de Sarko, voulait me le présenter, mais je n’ai pas voulu », révèle-t-il avant de poursuivre : « Gérard Darmon m’a longtemps assuré que Hollande avait de l’humour. Moi, je m’en fous, qu’il fasse du one man show, s’il en a tant que ça. Je n’ai pas envie qu’ils essaient de me séduire. Ils sont fourbes, ils savent comment nous prendre. »
Un texte cinglant
Dans son titre Entre le dire et le faire, issu de son dernier album baptisé Ici-bas, Gérard Lanvin tacle sur le ton de l’humour, Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. « On a eu l’agité du Kärcher, Se remarier, c’est tout c’qu’il a su faire, Faut dire qu’chez ces gens-là, On s’fout des autres, on n’pense qu’à soi, Casse-toi pauvre con, prends-le pour toi, Puissance mondiale en talonnettes, On était bien lobés avec ça », chante-t-il au sujet du premier, avant d’évoquer le compagnon de Julie Gayet : « Puis y a eu l’autre au regard ahuri, Qu’a pas mis longtemps à s’faire appeler ‘Flamby’, Boutons d’costard tendus sur sa bedaine revenue, Démasqué en scooter pour rejoindre sa blonde, Il prenait bien la flotte en s’prenant pour James Bond, Si l’ridicule tue, y a des morts plein la rue. » Et d’ironiser sur le couple présidentiel actuel : « Sur la plus haute marche, ils ont mis le gamin, La maîtresse lui a dit ‘ils sont beaux, tes dessins, Regarde bien dans les yeux quand tu serreras des mains, Toi, le roi du prompteur au sourire d’enfumeur, Assieds-toi à ta place, ici on n’te fera pas lever, Retourne voir ta maîtresse, elle saura t’expliquer. » Ça, c’est dit.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE
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