Emmanuel Macron : ce surnom insolite qu’une ministre de François Hollande lui donnait

Il y a quelques années, l’une des anciennes ministres de François Hollande s’était amusée à donner un surnom insolite à Emmanuel Macron, qui faisait alors ses gammes en politique. Une anecdote dévoilée par L’Express, dans le cadre de l’annonce de la suppression de l’ENA par le président de la République.

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Emmanuel Macron, intello ? C’est en tout cas ce que semblait penser la regrettée Nicole Bricq, ancienne ministre du Commerce extérieur, décédée le 6 août 2017, des suites d’une chute accidentelle. Tout le monde le sait, le parcours du président de la République est aussi impressionnant qu’atypique. Après avoir passé deux ans à l’ENA, Emmanuel Macron avait intégré le corps de l’Inspection générale des Finances, avant d’être nommé rapporteur général adjoint de la commission pour la libération de la croissance française, puis de prendre le chemin du privé, en devenant banquier d’affaires chez Rothschild & Cie.

Un CV qui poussera Nicole Bricq à le surnommer la « petite Ferrari » intellectuelle, alors que l’époux de Brigitte Macron vient justement de supprimer l’ENA, où il a passé deux brillantes années, pour le remplacer par un nouvel établissement appelé Institut du service public. Une initiative qui vise à ouvrir la haute fonction publique à des profils plus variés. Ironie du sort, dans la réforme proposée par Emmanuel Macron, le privilège qu’avaient les premiers au classement de sortie de l’ENA de choisir leur affectation (beaucoup se tournaient justement vers l’Inspection des Finances) n’existera plus.

« Une promotion un peu turbulente »

Étudiant modèle, Emmanuel Macron n’hésitait pas pour autant à faire entendre sa voix. Le chef d’Etat, qui a poursuivi ses études à l’École Nationale d’Administration de Strasbourg dans la promotion Léopold-Sédar-Senghor, faisait partie des 75 élèves à avoir déposé un recours devant le Conseil d’État pour annuler le classement final. La raison ? L’un des sujets de l’examen final avait déjà été abordé par certains élèves. Gaspard Gantzer, ancien conseiller de François Hollande, a d’ailleurs confié au Parisien que cette promotion faisait partie de celles « un peu turbulentes dans l’histoire de l’école ».

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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