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“Elle a mis tout le monde dans la m… » : l’affaire des dîners clandestins ébranle le gouvernement
En prenant la défense de Gabriel Attal de façon maladroite dans l’affaire des dîners clandestins, Marlène Schiappa s’est attirée les foudres de plusieurs membres du gouvernement.
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Pierre-Jean Chalençon
Tout a commencé le 2 avril dernier. Dans son journal du soir, M6 diffuse un reportage filmé en caméra cachée dans un établissement qui organise des dîners dans l’illégalité puisque la France est en période de quasi confinement. Très vite, Pierre-Jean Chalençon est reconnu et se défend d’avoir organisé des dîners clandestins en présence d’un ministre, comme il le disait initialement en off à la journaliste, prétextant plutôt une répétition au Palais Vivienne dans le but d’organiser des événements après la crise sanitaire. Si ses versions sont discutées, une chose est certaine, le gouvernement est dans l’embarras.
Y avait-il un ministre dans une soirée clandestine ? Le monde politique s’agite, tout le monde essaye de démêler le vrai du faux. Un temps accusé, Gabriel Attal a été défendu par Marlène Schiappa, qui a confié sur franceinfo : « Il y a effectivement eu une invitation et Gabriel Attal l’a refusée fermement. » Une défense qui n’a pas eu l’effet escompté. En lâchant cela, celle qui a été victime d’une fake news sur les salaires de ses collaborateurs a jeté un flou au gouvernement. « Elle a mis tout le monde dans la m… en déclarant que certains d’entre nous avaient connaissance de ces dîners, sans les avoir dénoncés, » a même tempêté un macroniste auprès du Point.
La traque au ministre « aux cheveux gris »
Alors qu’un supposé témoin d’une soirée organisée le 1er avril dernier a assuré dans Touche pas à mon poste avoir vu un homme politique aux cheveux gris, l’ancien acheteur d’Affaire Conclue répète que cela est faux. Toujours est-il qu’une véritable chasse a l’homme a débuté. Tous les ministres aux cheveux gris ont été accusés. Et certains ont même été obligés de prendre la parole pour démentir, à l’instar de l’ex-ministre de la Culture, Franck Riester. « Dans quel monde vit-on ? Des ministres sont contraints de répondre à des attaques sans preuve, à des calomnies, » a rouspété un conseiller au gouvernement.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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