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Elizabeth II, reine martyre : sa descendance, son pire cauchemar
LONG FORMAT – Elizabeth II fêtera ses 95 ans le 21 avril prochain, sans son mari, le prince Philip, mort le 9 avril dernier. Le duc était un allié de poids pour la souveraine. Divorces en pagaille, interviews explosives, coups de canif dans le protocole… Leur descendance aura causé bien du souci à la reine.
Sommaire
- Divorces en pagaille et affaire de mœurs
- Scandales financiers
- Interviews explosives
- William et Kate, ceux qui sauvent l’honneur
A propos de
-
Elizabeth d’Angleterre
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Harry d’Angleterre
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Prince Andrew
Elizabeth II a perdu son homme, son « roc », celui qui partageait sa vie depuis plus de 70 ans. Le prince Philip est mort le 9 avril dernier au château de Windsor. A ses côtés, la reine, qui fêtera ses 95 ans ce 21 avril 2021, a affronté bien des tempêtes, dont bon nombre d’entre elles sont nées au sein du giron familial. Déboires sentimentaux étalés à la une des tabloïds, scandales financiers, interviews dévastatrices… Les héritiers de Sa Majesté ont déçu, trahi et éclaboussé la monarchie à maintes reprises. Loin de la retenue et de la décence si chères à Elizabeth II.
Un honteux désordre qui a donné du grain à moudre aux anti-royalistes. Heureusement, la reine s’est accrochée à sa couronne. Et la monarchie, parfois abîmée, souvent remise en question, tient encore solidement en place. Tous le savent : la souveraine, durement éprouvée par la disparition de son mari bien-aimé, n’est pas éternelle. Sa descendance se doit à son tour d’être exemplaire. Il y a du travail…
Divorces en pagaille et affaire de mœurs
Le mariage d’Elizabeth II fut à l’image de son règne : d’une remarquable longévité. En 2020, la souveraine avait fêté ses 73 ans de vie conjugale avec son bien-aimé prince Philip, tristement disparu ce 9 avril. Ses enfants sont loin de cet exploit. Trois des quatre enfants du couple ont divorcé. A commencer par l’héritier du trône, le prince Charles. Dès le début, son mariage avec la timide Diana Spencer en 1981 est voué à l’échec. « Je me sentais comme un agneau qu’on mène à l’abattoir » déclarera plus tard la jeune femme en évoquant ses noces. La jeune aristocrate ne rêve que d’un prince charmant, quand lui s’impatiente de pouvoir étreindre sa maîtresse Camilla Parker-Bowles. Incapables de régler leurs différends en privé, ils vont exposer leurs problèmes conjugaux aux yeux du monde entier. Au grand dam d’Elizabeth II, qui a toujours tenu à garder sa vie privée… privée.
Elle avait bien eu à gérer la tempête provoquée par la passion qui dévorait sa sœur Margaret, amoureuse du capitaine Peter Townsend, mais l’affaire s’était réglée non sans douleur, entre les murs du palais. Entre Lady Diana et le prince Charles, tout est étalé dans les journaux. En août 1992, année qualifiée par Elizabeth II d’annus horibilis, le « squidgygate » éclate. Un dialogue piquant entre un vendeur de voitures de luxe et Lady Diana, où la princesse trompée se venge et torpille la famille royale. C’est officiel, le prince et la princesse de Galles se séparent. Le « Camillagate » explose dans la foulée. Dans cette conversation très intime, le prince Charles murmure à sa maîtresse qu’il aimerait vivre dans sa petite culotte… Le sang d’Elizabeth II ne fait qu’un tour. Comment le futur roi peut-il autant manquer de décence ? Leur divorce est prononcé en août 1996.
« Certains sont heureux avec le mariage; nous, nous sommes heureux avec notre divorce »
Le prince Charles n’est pas le seul à avoir raté son mariage. Au même moment, la vie sentimentale du prince Andrew alimente également la presse à scandale. Eté 85, le second fils d’Elizabeth II fait la rencontre d’une rousse flamboyante nommée Sarah Ferguson. Il lui passe la bague au doigt l’année suivante et deux filles naîtront de cette union. Mais très vite, le couple bat de l’aile et finit par se séparer en 1992. Il faut dire qu’à Balmoral, la reine manque de s’étouffer au breakfast quand elle découvre des photos de la duchesse d’York très peu vêtue se faire lécher l’orteil par son conseiller financier John Bryan au bord d’une piscine du sud de la France… So shocking ! Si la souveraine a bien du mal à accepter ce comportement honteux exposé aux yeux de ses sujets, le prince Andrew n’accable pas son épouse. Mais leur divorce apparaît inévitable. Ils continueront néanmoins à vivre sous le même toit. « Certains sont heureux avec le mariage ; nous, nous sommes heureux avec notre divorce. Cela peut paraître bizarre, mais nous y croyons très fort », confiera la duchesse d’York en 1999.
La princesse Anne passera également par la case divorce. Mariée en 1973 au capitaine Mark Philips, la seule fille de la reine Elizabeth II est éprise d’un autre. En secret, elle échange des lettres intimes avec l’écuyer de Sa Majesté, un certain capitaine de frégate Timothy Laurence. En 1992, un nouveau scandale va précipiter leur séparation. Une enseignante néo-zélandaise révèle avoir une fille de Mark Phillips. La princesse Anne profite de l’occasion pour divorcer et vivre pleinement son histoire d’amour avec son amant, qu’elle épouse en secondes noces quelques mois plus tard. En février 2020, c’est son fils Peter Philips et sa femme Autumn qui décident également de mettre fin à leur mariage. Une séparation pour différends conjugaux qui peine la reine, mais qui, à son grand soulagement, ne fera pas autant de tapage que celui provoqué par ses aînés.
Légende photo : Les déboires conjugaux du prince Charles et de Lady Diana ont longtemps fait la une des journaux à scandales.
Scandales financiers
Outre les divorces à répétition en une des Tabloïds, les enfants d’Elizabeth II et du prince Philip ont également été mêlés à différents scandales financiers. Fin 2019, le prince Andrew est impliqué dans la sordide affaire Epstein, du nom du milliardaire américain retrouvé pendu dans sa cellule, accusé d’agressions sexuelles dont certaines impliquant des mineurs. Plusieurs personnalités sont suspectées d’avoir profité de ce trafic sexuel… à commencer par le prince Andrew. Virginia Roberts, 17 ans au moment des faits, accuse le fils préféré de la reine d’agression sexuelle. Coup de tonnerre au sein de la monarchie britannique. « Je supplie les Britanniques de me soutenir, de m’aider à mener ce combat, de ne pas accepter (…) l’histoire d’un abus (sexuel) qui concerne votre famille royale », supplie la victime présumée. Son ex-femme, Sarah Ferguson est également impliquée dans l’affaire, accusée d’avoir profité des largesses du milliardaire. Ce dernier aurait épongé les dettes de la rouquine, 15 000 euros, peut-être beaucoup plus… Pris dans la tourmente, le couple d’York fait profil bas, et le prince Andrew se met en retrait de ses fonctions officielles.
Un autre a pris ses distances avec la couronne, au grand dam d’Elizabeth II. En janvier 2020, le prince Harry décide, avec sa femme Meghan Markle, de claquer la porte de la maison Windsor pour devenir financièrement indépendant. Lasse de représenter la couronne et de dépendre du bon vouloir de la reine, le couple de Sussex se met à signer de juteux contrats avec les géants Netflix, ou encore Spotify et mène grand train à Hollywood. Il s’est même offert une sublime villa à Montecito à plusieurs millions d’euros… A mille lieux de l’austérité observé par sa grand-mère Elizabeth II depuis tant d’années.
« La vieille »
Autre couple royal, autre scandale financier en 2001. Sophie de Wessex commet un regrettable impair. A la tête d’une société de relations publiques, la comtesse se laisse duper par un journaliste de News of the world déguisé en cheikh arabe, qui lui fait miroiter un juteux contrat et se confie sans filtre sur la famille royale. La reine y est notamment surnommée « la vieille »… Son mari, le prince Edward se fait réprimander quelques mois plus tard pour avoir préparé un documentaire sur son neveu, le prince William, par le biais de sa société de production, Ardent. La reine réussira finalement à convaincre les deux imprudents de laisser tomber leurs aventures commerciales hasardeuses et de se consacrer à leurs engagements royaux.
Légende photo : Depuis l’éclatement de l’affaire Epstein, le prince Andrew fait profil bas et a dû mettre fin à ses engagements publics en novembre 2019.
Interviews explosives
« Never explain, never complain » (ne jamais se plaindre, ne jamais se justifier), telle est la devise d’Elizabeth II, qui a les déballages médiatiques en horreur et dont la parole est rare. Si elle a toujours cultivé la discrétion, ses héritiers, au contraire, ont régulièrement enfreint la loi tacite du « no comment ». Une médiatisation qui s’est bien souvent retournée contre eux. En 1994, le prince Charles, fatigué d’être décrié dans la presse après les violentes salves contenues dans le livre Diana : Her True Story – in Her Own Words signé Andrew Morton, choisit de se confier au journaliste Jonathan Dimbledy. La reine Elizabeth II, peu convaincue par ce genre de procédé, n’a pas été prévenue. Dans le documentaire Charles : The Private Man, the Public Role, l’héritier du trône se confie sur son mariage détruit et sur son infidélité. Il récidive en publiant sa biographie The Prince of Wales.
« Nous étions trois dans ce mariage et cela fait beaucoup de monde »
« Charles se présente presque comme un enfant martyr, très malmené par un père trop dur et ignoré par une mère se consacrant exclusivement à ses devoirs » raconte Jean des Cars dans Elizabeth II, la reine. La monarque et son mari sont abasourdis. Ce qui les gêne le plus : son exhibitionnisme affectif. Ses faiblesses ainsi exposées, la monarchie s’en trouve fragilisée. Un an plus tard, en 1995, Lady Diana réplique lors d’une interview explosive donnée à la BBC. Face à Martin Bashir, la mère de William et Harry, remet en doute les capacités du prince Charles à succéder à sa mère et prononce une phrase assassine devenue célèbre : « Nous étions trois dans ce mariage et cela fait beaucoup de monde dans un couple ». Dans cette guerre médiatique sans précédent, Lady Diana l’emporte haut la main. En participant à cette joute verbale, le prince Charles n’a fait que se ridiculiser.
Embourbé dans l’affaire Epstein, le prince Andrew se tourne également vers les médias, pensant pouvoir racheter sa cause. Grave erreur. Son interview donnée à la BBC, acceptée du bout des lèvres par Elizabeth II, se révèle catastrophique. Défense maladroite sur ses relations avec Jeffrey Epstein, le fils Andrew n’exprime ni remord, ni empathie envers les victimes. Un « fiasco » selon la presse anglaise. Décidément, il n’est pas bon s’épancher dans les médias. Son ex-femme, Sarah Ferguson en sait quelque chose, elle qui avait cru bon se livrer dans un docu-série baptisé Finding Sarah produit par Oprah Winfrey. Abandon de sa mère, problèmes de poids, incapacité à gérer ses finances ou absence d’estime de soi : tout est dit, rien n’est épargné aux téléspectateurs. Pas de quoi redorer l’image de la scandaleuse du royaume. Face à la même papesse de la télévision américaine, le prince Harry et Meghan Markle se sont livrés à un déballage médiatique sans précédent en mars 2021. Épargnant la reine Elizabeth II et son époux, le couple de Sussex, a, en revanche, sérieusement égratigné la Firme. Harry, le prince rebelle, est devenu une sérieuse menace pour la monarchie.
Légende photo : Meghan Markle et le prince Harry face à Oprah Winfrey sur CBS le 7 mars 2021.
William et Kate, ceux qui sauvent l’honneur
Si Elizabeth II compte quelques brebis galeuses dans ses rangs, elle peut heureusement aussi se reposer sur d’autres héritiers plus à son image. Le prince William et son épouse Kate Middleton, irréprochables, se positionnent plus que jamais aujourd’hui comme les garants de cette monarchie qu’elle représente. Discrets sur leur couple, attendrissant quand il est question d’évoquer leurs trois adorables enfants, le prince William et Kate Middleton n’ont jamais été au cœur du scandale.
A l’image d’Elizabeth II, ils se montrent déterminés à protéger l’institution. D’où la colère du prince William quand son frère cadet remet en cause la monarchie qu’il sera amené à représenter un jour. Sauver l’honneur, et remplacer rapidement le prince Charles, pas franchement désiré sur le trône par les britanniques. « Inapte » à prendre la relève pour certains, « manque de tripes » pour d’autres, le fils aîné de la reine ne convainc pas. Le prince Charles n’a pas l’étoffe d’un roi ? Vite, le couple de Cambridge s’impose comme un atout de poids pour les Windsor. La nouvelle génération est en marche. De quoi rassurer Elizabeth II sur l’avenir de la couronne.
Légende photo : Dignes héritiers de la couronne britannique, le prince William et son épouse Kate Middleton ont l’avenir de la monarchie entre leurs mains.
Crédits photos : Bestimage / Direction artistique GALA
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