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Elisabeth Guigou proche d’Olivier Duhamel : l’étau se resserre autour de l’ex-ministre
Alors qu’Olivier Duhamel, dont elle est proche, est accusé d’inceste, des personnalités demandent la démission d’Elisabeth Guigou de son poste de présidente de la Commission sur l’inceste et les violences sexuelles.
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Elisabeth Guigou
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Olivier Duhamel
La pression s’accentue sur Elisabeth Guigou. L’ancienne ministre de la Justice, sous le premier mandat présidentiel de Jacques Chirac, est devenue, depuis décembre 2020, la présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Des responsabilités qui sont pointées du doigt depuis quelques jours et les révélations de Camille Koucher, de relations incestueuses dont est soupçonné un de ses proches, le politologue Olivier Duhamel, sur un beau-fils. Elle est désormais contestée par plusieurs personnalités et associations, notamment dans un article du Parisien, ce lundi 11 janvier.
Dans cet article, Isabelle Aubry, la porte-parole de Face à l’inceste affirme qu’il « n’est pas dans nos habitudes de demander la tête de quelqu’un, et nous ne le ferons pas. Mais l’affaire Duhamel fragilise Mme Guigou dans sa position« , avant de conclure : « C’est à elle et à ceux qui l’ont nommée de prendre leurs responsabilités. » De son côté, Lyes Louffok, membre du Conseil national de la protection de l’enfance, a interpellé sur Twitter le secrétaire d’Etat à l’enfance et aux familles, Adrien Taquet, estimant que « pour la sérénité des travaux, il est sûrement souhaitable » de remplacer Elisabeth Guigou.
Il suffit de lire le communiqué de l’une des plus importantes associations de victimes d’inceste pour être convaincu qu’Elisabeth Guigou ne peut rester à la tête de cette commission.@AdrienTaquet, pour la sérénité des travaux, il est sûrement souhaitable de la remplacer. https://t.co/ipRqppWvTj
« Elle parle de ces sujets de façon datée »
Mais l’ancienne Garde des Sceaux, qui a récemment pris la défense de Dominique Strauss-Kahn, peut compter sur certains soutiens plus ou moins prononcés. Ce parlementaire de gauche confie au Parisien : « Il n’y a absolument rien qui permette de dire qu’elle serait complice, elle ne me semble pas figurer dans les intimes de la famille, et ce n’est pas le genre de fille à qui on a tellement envie de faire des confidences. » Même si l’élu pointe tout de même un défaut de légitimité : « Elle parle de ces sujets de façon datée, un peu lointaine« . Chose certaine également, à l’heure actuelle, elle garde un soutien sans faille de la part du gouvernement. La créatrice de la première unité d’accueil pédiatrique Enfance en danger à la fin des années 1990, correspond en effet au « profil idéal » qu’Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, recherchait pour présider cette commission.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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