Elisabeth Borne : la ministre du Travail révèle avoir été pupille de la nation

Invitée dans l’émission de Cyril Hanouna vendredi 21 mai 2021, “1 jeune 1 Solution”, la ministre du travail Elisabeth Borne revient sur son parcours de vie, et la perte de son père quand elle était encore petite fille.

  • Cyril Hanouna

D’emblée, Cyril Hanouna a décidé de commencer son émission du vendredi 21 mai 2021 en posant des questions très personnelles à son invitée Elisabeth Borne. Si la ministre du Travail était présente sur le plateau pour aborder la crise sanitaire, l’emploi des jeunes et l’insertion, le présentateur de Touche Pas à Mon Poste l’a tout de suite interrogée sur sa vie, garantissant ainsi aucune “langue de bois”.

La ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a d’abord présenté son brillant parcours professionnel et politique, de la RATP jusqu’aux gouvernements d’Edouard Philippe puis de Jean Castex, avant de revenir sur ses collaborations, plutôt à gauche, avec Lionel Jospin ou encore l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë. Mais bien vite, Cyril Hanouna a décidé d’aborder le passé encore plus lointain de l’ancienne ministre aux transports, et notamment son enfance, marquée par un drame. Il lui donne la parole et elle déclare : ça n’a pas été toujours simple, j’ai perdu mon père quand j’étais très jeune, et on s’est retrouvées avec ma mère qui avait deux filles”. C’est en effet quand elle avait onze ans, que son papa est décédé, les laissant, elle, sa sœur et sa mère en difficulté. “On n’avait pas vraiment de revenus, j’étais pupille de la nation et donc j’ai pu faire mes études avec une bourse” explique Elisabeth Borne.

“C’est assez choquant de perdre son père si jeune, et j’ai trouvé que les maths, c’était assez rassurant, c’est rationnel”.

C’est donc grâce à son attrait pour les maths, et une volonté farouche de s’en sortir qu’elle a travaillé et été admise à l’école d’ingénieurs Polytechnique. Je voulais avoir mon autonomie financière, alors je me suis accrochée. Là-bas, elle était rémunérée par l’Etat et a pu ainsi entamer sa carrière que l’on connaît désormais. Elle s’est fait une place dans cette école très prestigieuse, qui à l’époque ne comptait même pas 10 % de filles dans ses effectifs. « C’est vrai dans toutes les écoles d’ingénieurs, ce qui est vraiment un problème » ajoute la ministre sur ce point.

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