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Eléonore Sarrazin (Plus belle la vie) sur sa mère Ariane Carletti : "Elle avait un regard très bienveillant"
INTERVIEW – Eléonore Sarrazin, 27 ans, incarne Sabrina, l’un des personnages phares de Plus belle la vie. Pour Gala.fr, la comédienne accepte de parler de la série, mais aussi de ses célèbres parents, Ariane Carletti et Rémy Sarrazin.
Depuis cinq ans, Eléonore Sarrazin incarne l’irrésistible et pétillante Sabrina dans la série Plus belle la vie, sur France 3. Dernièrement, son personnage connaît un destin plus sombre, lui permettant d’explorer un nouveau jeu. La fille d’Ariane Carletti, célèbre figure du Club Dorothée, et de Rémy Sarrazin, des Musclés, fait son petit bout de chemin et semble promise à une belle carrière de comédienne. Son passé, son présent, son futur : Eléonore Sarrazin se raconte à Gala.fr.
Gala.fr : Cinq ans de Plus belle la vie, ça vous inspire quoi ? Ne ressentez-vous pas de lassitude ?
Eléonore Sarrazin : 5 ans, ça passe vite. Je suis très contente d’être dans Plus belle la vie. Sabrina a fait un sacré bout de chemin, j’ai hâte de voir ce qu’il va se passer ensuite, donc non, je ne ressens aucune lassitude. Je ne vais pas vous mentir, l’ancienne Sabrina me manque très fort, mais c’est une belle opportunité dans Plus belle la vie d’avoir un personnage qui fait un virage à 180%.
Gala.fr : Quand vous êtes arrivée dans la série, tout le monde comparait votre personnage à celui de Laetitia Milot…
Eléonore Sarrazin : Et pourtant nos personnages étaient vraiment très différents. À part au début, et uniquement par la presse, je n’ai jamais trop vécu la comparaison avec elle.
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Gala.fr : Toujours lors de vos premiers pas dans la série, tous les articles sur votre arrivée évoquaient vos parents célèbres. Comment le vivez-vous ?
Eléonore Sarrazin : Je savais pourquoi j’étais là. J’ai passé un casting et je sais que mon intégration à la série n’avait rien à voir avec mes parents. Après, je sais très bien qu’ils avaient un métier qui les a rendus connus, et même si j’en ai fait les frais depuis petite. Qu’on évoque mes parents m’a plutôt desservi, s’il faut être honnête, et là, depuis un an et demi, plus grand monde n’ose me parler de mes parents, et c’est plutôt pas mal. (Elle rit)
Gala.fr : Vous voyez-vous dans la série dans 10 ans ?
Eléonore Sarrazin : Oh, dix ans, ça fait un tas d’années. Je ne projette pas du tout dans dix ans tout simplement. Mais après, si dans dix ans je suis encore dans Plus belle la vie, je ne serai pas déçue car ce sera un choix. Si on est malheureux, on peut partir, et là, je ne le suis pas.
« Je ne vais pas tourner pendant un bon moment dans Plus belle la vie »
Gala.fr : On vous a moins vu dans la série ces derniers temps. Comment vit-on ces pauses imposées ?
Eléonore Sarrazin : C’est le bon moment pour me poser la question ! Je ne vais pas tourner pendant un bon moment dans Plus belle la vie après l’intrigue actuelle autour de Sabrina. Après, comment on le gère : il faut être bien dans ses pompes car on se fait vite au rythme de travail très soutenu. Quand je suis en pause, je suis un peu déstabilisée car il faut que je retourne à ma vie, mon appartement, mes objectifs, puis on repart de plus belle. Mais je vous rassure, ce n’est pas encore l’heure de dire au revoir à mon personnage.
Gala.fr : Plus belle la vie vous a fermé des portes en tant que comédienne ?
Eléonore Sarrazin : Je ne pense pas. C’est surtout que quand on tourne beaucoup dans Plus belle la vie, on a moins de temps pour autre chose. Mais à ce jour, personne ne m’a jamais dit : « On ne te prend pas car tu as fait PBLV« .
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Gala.fr : Plus belle la vie vous a offert une énorme exposition. Comment la gérez-vous ?
Eléonore Sarrazin : Plutôt très bien. Je dois même avouer qu’on ne me reconnait par forcément dans la rue, et encore moins depuis qu’on doit porter le masque.
Gala.fr : Comment avez-vous perçu l’arrivée d’Un si grand soleil, série de France 2 mais réalisée par la même boite de production que Plus belle la vie ?
Eléonore Sarrazin : Très bien ! On leur souhaite que du bien, évidemment.
« Ma mère m’aidait à préparer mes castings »
Gala.fr : Quel regard porte votre famille sur votre carrière ?
Eléonore Sarrazin : Ma mère avait un regard très bienveillant et elle me disait qu’un comédien devait beaucoup travailler. Elle m’a toujours aidée à travailler ou à me préparer pour les castings. Quant à mes amis, ils sont fiers quand ils voient que la série attire des millions de téléspectateurs. Et mes amis artistes sont heureux de voir que j’ai un rôle récurrent dans une série comme Plus belle la vie.
Gala.fr : En septembre dernier, vous rendiez un magnifique hommage à votre maman, Ariane Carletti. Vous la compariez à une lionne qui s’était battue contre la maladie. Vous avez mis des mots sur les maux de milliers d’autres personnes en même temps que sur les vôtres.
Eléonore Sarrazin : Du fait de mon travail, je suis un personnage public et ma mère l’était aussi. J’ai donc senti le besoin de m’exprimer. Après, je n’avais pas prévu de le faire sur des médias énormes, c’est pour ça que je l’ai fait par un communiqué. Si j’ai touché ou aidé des gens, tant mieux, mais je ne faisais pour raconter mon histoire à moi.
Gala.fr : Et vous êtes investie dans des associations contre le cancer !
Eléonore Sarrazin : Oui, je travaille avec des associations contre le cancer et je communique avec elles fréquemment. Maintenant, j’espère pouvoir partager mon expérience si ça peut aider les autres. J’ai envie de donner du temps, car j’ai beaucoup d’énergie à donner à ces gens-là.
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Gala.fr : Comment peut-on faire son deuil quand tout est étalé dans la presse ?
Eléonore Sarrazin : Ca faisait quelques mois qu’on savait comment ça allait se passer. J’étais préparée. Je savais que j’allais devoir faire un communiqué de presse et que j’allais devoir prévenir des gens.
Gala.fr : Et vous aviez poussé un coup de gueule contre un célèbre journal !
Eléonore Sarrazin : Je savais que la presse allait en parler et c’est pour ça que j’avais accordé une seule interview car il n’y a que nous, ses enfants, qui savent comment ça s’est passé. J’ai trouvé ça dommage que cet article se termine avec une déception, avec ma voix qui a été volée. Moi, je voulais faire le travail proprement pour ma mère, et j’ai eu l’impression qu’on avait craché sur tout ça. Ça a été dur, mais je le savais… J’ai fait les choses comme je pensais devoir les faire à ce moment précis, et maintenant, je ne pense plus à avoir à revenir là-dessus.
Gala.fr : Quelle place pour la vie privée quand on est sans arrêt entre Paris et Marseille ?
Eléonore Sarrazin : Oh, il y a de la place ! (Elle rit) Une relation se fait à deux, alors que je décide d’être là, je suis là à 100%, et je suis très transparente à ce sujet. J’ai toujours été très discrète, et je pense que c’est la clé dans une relation. Je n’ai pas besoin de m’afficher de partout quand je suis en couple, du moins, c’est ce que je pense. Généralement, ça se passe bien, et quand ça ne se passe pas bien, c’est la vie !
Et dans Plus belle la vie…
Actuellement, Sabrina vit à la rue. Très amoureux d’elle depuis deux ans, Nathan Leserman a décidé de démissionner de son poste d’enseignant dans un lycée pour la rejoindre. C’est ensemble qu’ils vivent dans une camionnette. Pour ce chamboulement de la vie de son personnage, Eléonore Sarrazin a travaillé sur le passif de son rôle. « Elle est désespérée, fatiguée. Il y a un vrai décalage entre la personne qu’elle était et celle qu’elle est maintenant, » nous confie-t-elle. Mais comment camper le rôle d’une personne qui retourne à la rue, sans tomber dans les clichés ? Pour cela, un gros travail a été effectué. « J’aime travailler avec les costumes et le maquillage et on a fait un bon boulot sur l’apparence de Sabrina pour ne pas partir dans le cliché. » Et Sabrina connaîtra-t-elle des jours meilleurs ? « Je ne sais pas ce qu’il va se passer dans les prochains mois, mais j’aimerais qu’elle retrouve sa niaque car j’estime que c’est ce qui la définit, » s’amuse Eléonore Sarrazin. Puis de remercier les auteurs : « Je suis très contente qu’ils aient eu le courage d’effacer tout ce qu’on avait fait et de voir ce qu’on pouvait faire d’autre que la fille constamment de bonne humeur. »
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