Dominique Besnehard ému par le décès de Charlotte Valandrey : “Sa mort a été difficile pour moi”

Le 23 août prochain, Dominique Besnehard publie Dictionnaire de ma vie (éd. Kiro). La veille, il lancera la 16e édition du Festival du Film francophone d’Angoulême. À ces occasions, le célèbre agent de stars s’est confiée dans les colonnes du Parisien. Il évoque notamment son éternelle amitié avec Charlotte Valandrey, décédée en juillet 2022.

“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé”, écrivait Lamartine. Ce vers vaut autant en amour qu’en amitié, Dominique Besnehard le sait. Alors qu’il s’apprête à lancer sa 16e édition du Festival du film francophone d’Angoulême, du 22 au 27 août, et à publier Dictionnaire de ma vie, écrit avec Guillaume Evin (éd. Kiro), en librairies le 23 août prochain, l’ami des stars a accordé un entretien au Parisien. Celui qui est aussi comédien se confie sur sa carrière, le malaise cardiaque qui a bien failli lui coûter la vie en décembre dernier, mais évoque aussi sa chère Charlotte Valandrey, disparue en juillet 2022 à l’âge de 53 ans, qu’il a accompagnée jusqu’à son dernier souffle. “C’est sans doute inconscient si elle apparaît peu dans ce dictionnaire, sa mort a été difficile pour moi”, a reconnu le producteur de cinéma de 69 ans.

Lors de son malaise cardiaque il y a quelques mois, Dominique Besnehard explique avoir reçu une visite inattendue. “Quand je me suis réveillé, après cinq jours de coma profond, c’est le visage de Charlotte que j’ai vu, comme si elle me disait : ‘Ne viens pas, ce n’est pas ton heure’”, a-t-il assuré dans les pages du quotidien, avant de révéler qu’il faisait son possible pour qu’une rue de Paris porte le nom de son amie. Dans En aparté, sur Canal+ le 12 juin dernier, le proche de Francis Huster avait par ailleurs expliqué qu’il avait été épargné par la mort car il avait “un ange gardien”. Peut-être faisait-il référence à l’actrice décédée après des mois d’attente pour se faire transplanter un second cœur.

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Dominique Besnehard, l’amie de Charlotte Valandrey depuis 1984

La complicité qui liait Dominique Besnehard à Charlotte Valandrey remonte à plusieurs décennies, alors que la future vedette de Rouge Baiser n’avait que 16 ans. De là, l’agent et l’actrice ne s’étaient jamais perdus de vue, partageant ensemble le pire comme le bon. “C’est quelqu’un qui ne baissait jamais les bras (…) C’est quelqu’un qui a connu beaucoup de malheurs dans sa vie”, s’était-il ému au micro de franceinfo, à l’annonce de sa mort. Sur son compte Facebook, le célèbre agent avait écrit “avoir du mal à accepter son départ”. Présent à ses obsèques aux côtés de nombreux autres acteurs français, Dominique Besnehard avait décrit la cérémonie lui rendant hommage sur le réseau social. “Musicale et religieuse, très digne, composée de beaucoup d’amis de sa région, mais, je le constate, peu de gens du spectacle”, avait-il regretté, avant de conclure : “À bientôt Charlotte.”

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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Dans les années 80, la comédienne apprend qu’elle a été contaminée dans les années 80 par « un prince gothique ». « Quand je l’ai appris… On vous donne 6 mois à vivre. Vous avez 18 ans et vous ne comprenez rien à ce qui vous arrive. J’ai fait un tour à 360 degrés et je me suis mise dans l’oubli et le déni ».

Elle poursuit : « Mais heureusement que j’ai fait ça parce que je ne m’en serais pas sortie. C’était la loi du silence. Il ne fallait pas en parler à ce moment-là, mes parents me l’avaient demandé. Ça vous étouffe. J’avais besoin d’être transparente et aidée dans cette épreuve », a-t-elle confié avec émotion à Faustine Bollaert dans Ça commence aujourd’hui, le 25 mars dernier.

Dans ses livres, elle brise ce silence imposé : « Je suis devenue porteuse d’espoir à partir des livres. Petit à petit, les gens venaient de plus en plus parce qu’en effet, ça leur donnait de l’espoir, je me disais : ‘Bon ok, c’est dur à côté, mais t’as un semblant de mission, tu fais ça’. Et puis, il y a des gens venus me voir, sur les deux premiers livres. Il y en a un, je me souviens, il était en bas de chez moi… Il m’a dit que je lui avais sauvé la vie en fait ».

Richard Cross a révélé en 2013 être contaminé par la maladie du sida. « Ma santé s’est dégradée d’un coup. J’ai commencé à maigrir, j’ai craché du sang et j’ai eu une douleur dans la bouche », confie-t-il à Garçon Magazine. Il apprend alors qu’il est atteint du cancer de Kaposi, qui touche plus particulièrement les personnes immunodéprimées comme peuvent l’être les malades du sida.

« Durant toute une année, mon état s’aggrave (…) J’étais découragé, j’ai voulu me suicider, je voulais me jeter dans le vide », confie le chanteur.

Au lendemain de sa tentative, la trithérapie arrive et son état de santé s’améliore : « Cela a été spectaculaire ! En deux mois, ma charge virale a disparu. J’ai repris du poids et tout s’est progressivement arrêté. Ma santé est redevenu viable ».

« Quand on est confronté à une telle pathologie, il faut se poser des questions et rénover sa vie. Il faut se demander comment on vit, comment on mange. C’est tout simplement ce que l’on appelle l’hygiène de vie », poursuit-il.

me année.ml–,FAncien rugbyman gallois, Gareth Thomas est le premier sportif de l’Histoire à avoir révélé son homosexualité publiquement (en 2009) et sa séropositivité, dans les colonnes du Sunday Mirror, en 2019.

Face à la maladie, il a pu compter sur le soutien du prince Harry : « Il m’a incroyablement soutenu depuis le début. On est en contact régulier, car nous voulons tous les deux faire avancer les choses [sur le VIH, ndlr]. Il n’avait pas besoin de me téléphoner, ni de m’envoyer un texto pour vérifier que tout allait bien, ce n’est pas un devoir royal » confiait-il à Hello Magazine.

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