Doc Gyneco condamné pour violences conjugales : il reconnaît avoir giflé sa compagne

Mardi 18 mai 2021, Bruno Beausire (alias Doc Gyneco) a été condamné à cinq mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Devant le tribunal, le rappeur a reconnu avoir infligé giflé et insulté son épouse et mère de ses trois enfants.

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Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision, mardi 18 mai 2021 en début d’après-midi, comme le rapporte L’Express. Bruno Beausire – connu sous le pseudonyme de Doc Gyneco – a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une amende de 2.000 euros, pour violences conjugales. Une peine légèrement inférieure à celle de six mois requise par le parquet, qui sera toutefois assortie d’un sursis probatoire de trois ans. Pendant cette période, le rappeur de 47 ans devra respecter certaines obligations : notamment celles de soins et de suivre un stage sur les violences conjugales, ainsi que les interdictions de paraître au domicile de son épouse et d’entrer en contact avec elle. Le tribunal a prononcé l’exécution immédiate de ces mesures.

A l’audience, Doc Gyneco a admis avoir infligé quatre gifles violentes et plusieurs insultes à son épouse. Les faits, qu’il a donc reconnus, se sont produits le 10 mars dernier à leur domicile. Sa compagne, qui est également la mère de ses trois enfants, avait été transportée à l’hôpital. Elle présentait un œdème à l’œil gauche ainsi que plusieurs hématomes sur le visage, et avait donc reçu 19 jours d’ITT, dont 14 jours pour une détresse psychologique.

La femme et les filles de Doc Gyneco évoquent des “violences habituelles”

Le chanteur avait alors été placé en garde à vue, et une enquête pour “violences volontaires sur conjoint” avait été ouverte par le parquet de Paris, avant d’être confiée au commissariat de police du 18e arrondissement de la capitale. Doc Gyneco évoquait alors un “coup de sang”, une “première en 25 ans” de concubinage. La victime et ses deux filles ont livré leurs témoignages, mentionnant quant à elles des “violences habituelles” et une “emprise” de Bruno Beausire sur son épouse. Partie civile mais absente à l’audience, cette dernière a écrit une lettre – lue par le président de la cour – dans laquelle elle explique avoir “peur” de son mari, la rendant incapable de se tenir près de lui au tribunal.

Face à ces témoignages accablants, Doc Gyneco avait fini par reconnaître des violences plus anciennes. Mais finalement, lors du procès qui portait uniquement sur les faits du 10 mars, l’ex de Christine Angot et de Laura Smet est revenu à sa première version : “C’était qu’une fois. […] C’était un acte isolé, monsieur le président”, a-t-il déclaré à la barre, avant de demander “pardon” à sa compagne.

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