Disparition près du Titanic : cette autre exploration qui a failli virer au drame

Ce dimanche 18 juin, le sous-marin Titan, qui était en mission pour visiter l’épave du Titanic, a disparu. L’année dernière, l’engin avait déjà frôlé la catastrophe lors d’une autre expédition.

Des espoirs de plus en plus minces. Ce dimanche 18 juin, le Titan, un sous-marin parti au fin fond de l’Atlantique Nord pour explorer l’épave du Titanic, a disparu des radars. À bord de l’engin, ce ne sont pas moins de cinq personnes, dont le Français Paul-Henri Nargeolet, spécialiste de la plongée en grande profondeur, qui n’ont pas répondu au Polar Prince, le bateau de recherche chargé d’accompagner le submersible. Une bien triste nouvelle qui n’a pas surpris Alan Estrada, un acteur et Youtuber d’origine mexicaine. Et pour cause : le vidéaste, qui a participé à une expédition en juillet 2022, avait assisté à une scène glaçante.

« Le voyage a été interrompu environ quatre heures après que les niveaux de batterie du navire ont plongé de manière inattendue en dessous de 40%, forçant l’équipage à remonter à la surface », a-t-il déclaré dans une de ses vidéos publiées sur la plateforme de streaming, comme l’a rapporté le New York Post, ce mercredi 21 juin. Selon nos confrères américains, qui se sont appuyés sur le témoignage du créateur de contenu, le submersible avait été dans l’incapacité de communiquer pendant plus de deux heures. « Tous ceux qui ont fait cette expédition… Nous sommes conscients des risques que nous prenons. Ce n’est pas une surprise », avait ainsi poursuivi Alan Estrada dans sa vidéo.

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Disparition près du Titanic : cette course contre la montre qui a débuté

Cette fois, le Titan n’est malheureusement pas remonté à la surface. Une situation d’autant plus grave puisque les passagers ont une réserve très limitée en oxygène. Selon de nombreuses sources, cette dernière aurait touché à sa fin ce jeudi 22 juin, aux alentours de 13h10. Cependant, à en croire les révélations de Christian Buchet, directeur du Centre de la mer à l’Institut catholique de Paris, il reste encore un espoir. “Il ne faut pas se focaliser sur une heure précise par rapport à l’oxygène. Tout dépend de comment vous allez utiliser les réserves« , a-t-il déclaré lors d’un entretien avec LCI, avant de conclure : « On peut gagner un peu en heure. C’est pour cela que des moyens très conséquents dans les recherches sont indispensables. Jusqu’à la dernière minute, l’espoir est là. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : OceanGate Expeditions via Bestimage

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