Disparition d’Émile : le petit garçon “déplacé” ? Le maire du Vernet jette un pavé dans la mare

Dans les colonnes du Parisien, le 8 août, le maire du hameau du Haut-Vernet a évoqué la disparition du petit Émile, en donnant son hypothèse sur la raison pour laquelle l’enfant n’a pas été retrouvé, malgré les recherches réalisées sur l’ensemble de son village.

Depuis plus d’un mois maintenant, le petit Émile, deux ans et demi, reste introuvable. Le jeune enfant qui séjournait chez ses grands-parents, au sein du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, est toujours recherché par les enquêteurs depuis le 8 juillet, en vain. Ces derniers ne semblent pas avoir de piste concrète et la discrétion extrême semble de mise depuis que la disparition a conduit à l’ouverture d’une information judiciaire. Et malgré les grands moyens déployés sur place pour obtenir des réponses, rien ne permet de savoir ce qu’est devenu le garçonnet.

Ce mercredi 9 août, Le Parisien a rapporté les déclarations du maire du village, François Balique, faites la veille. Celui-ci a ainsi affirmé qu’« aucune hypothèse particulière n’est privilégiée » en assurant toutefois « garder espoir ». Néanmoins, pour lui, le fait que le jeune enfant n’a toujours pas été retrouvé prouve qu’ »Émile n’est plus sur le territoire de la commune » et rend envisage le fait qu’il « a été déplacé ». Il faut dire que depuis le début de l’enquête, les trente bâtiments du hameau du Haut-Vernet ont été fouillés, douze voitures ont été passées au crible et vingt-cinq personnes ont été auditionnées. Les douze hectares entourant le village ont également été explorés, avec des gendarmes et des équipes cynophiles, sans rien donner de concluant.

Une famille qui se tient à l’écart de toute attention médiatique

De son côté, la famille d’Émile se fait très discrète, même si elle est restée au hameau du Haut-Vernet pour les vacances d’été. Elle se déplace notamment en voiture, comme pour éviter d’attirer l’attention, alors que, comme l’a expliqué un habitant du village, « les autres années, tu les voyais à vélo ». Désirant se tenir à l’écart des médias, les proches du garçonnet disparu se sont constitués partie civile dans cette affaire, et ce, depuis le début de la semaine. Nos confrères du Parisien soulignent donc qu’ils auront ainsi accès au dossier par le biais de leur avocate.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran BFMTV

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