Accueil » Célébrités »
Disparition d’Émile : le hameau du Haut-Vernet est-il réellement en cul-de-sac ?
Depuis la disparition d’Émile, 2 ans et demi, le 8 juillet, le mystère entoure le hameau du Haut-Vernet, lieu où le petit garçon s’est évaporé. Alors que le village a été présenté comme finissant en cul-de-sac, l’émission Chroniques criminelles sur TFX a vérifié l’information ce samedi 23 septembre.
Deux mois et demi que le petit Émile, âgé de deux ans et demi, a disparu sans laisser de traces. Le garçonnet se trouvait dans la maison de ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet quand il a échappé à la vigilance des adultes présents. Des témoins ont ensuite indiqué aux gendarmes l’avoir aperçu se déplacer seul à une dizaine de mètres de la demeure. Mais depuis, l’enquête piétine. Ce samedi 23 septembre, l’émission Chroniques criminelles sur TFX est revenue sur cette affaire hors norme.
Elle s’est notamment posé la question de savoir comment le petit garçon avait pu disparaître. À ce stade de l’enquête, l’enlèvement semble privilégié. Mais comment le ravisseur aurait pu quitter le hameau sans se faire voir, s’il a effectué un demi-tour pour revenir sur ses pas et retraversé tout le village, puisqu’il a été révélé que Le Haut-Vernet était un cul-de-sac ? Si la route principale se termine bien par un cul-de-sac, il existe d’autres possibilités de quitter le lieu sans se faire remarquer. En effet, un chemin forestier part de l’autre flanc du hameau : une route goudronnée qui part du Bas-Vernet et qui serpente sur deux kilomètres, mais elle n’est pas facile d’accès.
Cette option possible pour partir du hameau avec Émile
Il existe une autre possibilité de quitter le village. En effet, une route redescend de l’autre côté du col. Si elle est non goudronnée, cette route reste néanmoins accessible en voiture. Comme l’a indiqué Mathieu Fourquet, journaliste au Nouveau Détective dans l’émission : « On peut imaginer que quelqu’un qui aurait voulu commettre un acte malveillant, que ce soit dans le village ou contre la famille d’Émile directement, ait emprunté ce chemin-là pour être moins visible. » Il est donc possible qu’un ravisseur s’en soit pris au petit garçon sans que personne le voie. Les enquêteurs prendraient cette piste très au sérieux puisqu’ils ont répertorié le nombre de portables ayant borné au Haut-Vernet au moment de la disparition d’Émile. « Environ 1 600 communications ou échanges téléphoniques ont été faits dans le secteur », a révélé Stéphane Bouchet, spécialiste des faits divers, dans le programme. Les enquêteurs passent actuellement ces informations dans un logiciel s’appelant Anacrim. Il permet notamment de faire le lien entre les téléphones des personnes qui ont borné à cet endroit et celles qui sont déjà fichées. Mais en attendant d’éventuels résultats, la disparition de l’enfant reste un véritable mystère.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran TFX
Autour de
Source: Lire L’Article Complet