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Disparition d’Émile, le coup de gueule du maire : « Nous ne sommes pas un village maudit »
Plus d’un mois après la disparition du petit Émile au Haut-Vernet, certains n’hésitent pas à avancer les hypothèses les plus farfelues, dont celle d’une malédiction. Au grand dam du maire de la commune…
Assassinat de la patronne du bistrot local, crash de l’A320 de la Germanwings, affaire non résolue du petit Yanis, incendie criminel, et plus récemment, disparition d’Émile… Tous ces drames ont eu lieu au Vernet ou dans les environs de ce petit village à flanc de montagne des Alpes-de-Haute-Provence. « Vous verrez, dans quelques années, ces malheureuses histoires finiront dans une série télé », avait alors ironisé l’un des résidents auprès de RTL qui dressait la longue liste des tragédies ayant déjà ébranlé, en plus de trois décennies, cette petite commune de 130 habitants
En attendant, cette succession d’événements alimente les théories les plus folles dont celle d’une malédiction. « Nous ne sommes pas un village maudit », s’agace alors le maire du Vernet, François Balique, dans les colonnes du dernier Paris-Match. S’il confesse que la mystérieuse disparition du petit garçon de deux ans et demi, introuvable depuis le 8 juillet, risque de marquer « durablement Le Vernet », l’élu s’accroche tant bien que mal à l’espoir de connaître, un jour, la vérité.
Les habitants du Vernet, pressés de tourner la page
L’édile en est persuadé : la disparition du garçonnet est liée à « un accident suivi du déplacement du corps« . François Balique n’envisage pas une seule seconde que « quelqu’un soit venu pour guetter et enlever Émile » dans ce hameau d’une « trentaine de maisons » où tout le monde se connaît. La suspicion s’est justement installée parmi les résidents du Vernet et du hameau du Haut-Vernet. « C’est une ambiance qui est assez lourde, je dirais de plus en plus lourde. Tout le monde se pose des questions, on ne peut pas se retrouver sans parler de ça« , avait notamment témoigné anonymement un homme dans un reportage de TF1, diffusé le 23 juillet dernier. « On est 123 habitants, on va se regarder, on va se demander qui ça peut être…« , avait également confessé une autre habitante dans le même reportage.
« Vivement que les enquêteurs trouvent et qu’on en finisse », admet ainsi un commerçant du village auprès de Paris-Match. « Émile, Émile… Qu’est-ce qu’il y a à dire de plus ? […] Les gens ont envie de penser à autre chose« , renchérit un autre, inquiet pour son business alors que la fréquentation touristique du Vernet est en baisse.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran BFMTV
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