Disparition d’Émile : habitudes, proches, mode de vie… Ces questions posées par les enquêteurs

Voilà deux mois, ce vendredi 8 septembre, qu’Émile a disparu au Haut-Vernet. Dans Nice-matin, une enquête détaillée dresse le bilan de huit semaines d’enquête au sein du village le plus scruté de France. Les coulisses des interrogatoires auxquels sont soumis les habitants du hameaux sont dévoilés.

Les semaines passent et toujours aucune trace d’Émile. Ce vendredi 8 septembre marque les deux mois de sa mystérieuse disparition, alors qu’il se trouvait chez ses grands-parents maternels au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour ce triste anniversaire, Nice-matin a publié une enquête révélant les dessous de l’enquête menée depuis huit semaines par 25 hommes et femmes de la cellule d’enquête nationale. Le questions posées lors des interrogatoires qui se déroulent la brigade de gendarmerie de Seyne-les-Alpes, à 10 kilomètres du village, sont notamment dévoilées.

Les habitants s’y rendent en suivant un planning établi par les enquêteurs et les auditions durent “très longtemps”, selon un résidant passé au scanner. “Pour moi, près de trois heures. Ils cherchaient à savoir tout, mes habitudes, mes proches, mon mode de vie, si je connaissais Émile, sa famille. Ils ont posé des questions sur mon véhicule et ceux qui circulent”, a-t-il notamment fait savoir, démontrant ainsi l’exigence des recherches entreprises par les enquêteurs pour comprendre ce qui est arrivé au garçon de deux ans et demi.

Les parents d’Émile en attente d’un miracle

Chaque jours, quelques patrouilles se rendent au Haut-Vernet pour s’assurer que l’arrêt de l’interdiction du hameau est bien respecté et qu’aucune personne extérieure au village n’y rôde. Comme le confirme de nouveau Nice-matin, la famille d’Émile, elle, reste murée dans la foi, dans l’attente d’un miracle. Pour Colomban et Marie S., les parents du bambin, la rentrée a été une épreuve. Et pour s’assurer une certaine tranquillité, leurs proches et eux auraient décidé de changer de paroisse, comme le révèle BFMTV, afin de ne pas croiser le regard de connaissances tous les dimanches pendant les vacances.

Ceux-ci redoutent par ailleurs le retour dans leur commune de La Bouiladisse (Bouches-du-Rhône), au nord d’Aubagne. La reprise du travail pour les grands-parents et les parents du petit Émile, ainsi que celle des études pour les oncles et tantes du petit garçon, voire le simple retour sur les bancs de l’école pour les plus jeunes du clan, s’annoncent compliqués psychologiquement. Ils devront faire face à la curiosité de leurs voisins, collègues ou des autres enfants, voire à leur jugement…

Crédits photos : Capture d’écran / TF1

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