Disparition d’Émile : deux témoins disent l’avoir vu… mais leurs versions se contredisent !

Comme le rapporte Le Nouveau Détective, le 9 août, deux riverains ont aperçu le petit Émile au sein du hameau du Haut-Vernet, alors que celui-ci venait tout juste de s’éloigner de la maison familiale. Mais les témoins n’ont pas du tout la même version, compliquant ainsi la tâche des enquêteurs.

Le 8 juillet dernier, le petit Émile, 2 ans et demi, disparaissait, en échappant à la vigilance de ses grands-parents au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), chez qui il séjournait pour les vacances. Depuis plus d’un mois maintenant, l’enquête semble faire du sur-place. Les recherches se poursuivent, mais désormais sans faire de bruit. Le 9 août, nos confrères du Nouveau Détective ont fait le point sur cette affaire complexe, en revenant sur le moment fatidique où le garçonnet a été aperçu pour la dernière fois.

Deux riverains ont notamment assuré avoir vu le bout de chou lorsque celui-ci marchait seul dans la rue, à une dizaine de mètres de la résidence secondaire familiale. Le premier témoin, un retraité, a expliqué avoir croisé le petit Émile alors que celui-ci descendait vers le centre du hameau. Le second est un adolescent âgé de 16 ans, qui a indiqué avoir aperçu l’enfant en train de remonter, au niveau des sentiers montagneux. De quoi compliquer la tâche des enquêteurs, qui se retrouvent avec deux versions distinctes. Toutefois, le senior semble déjà s’être trompé lors de sa première audition.

Un retraité qui pensait être sorti avec son chien, à tort

Il avait déclaré s’être baladé le 8 juillet après-midi en compagnie de son chien, un bouvier bernois. Mais finalement, il s’est avéré que l’animal de compagnie était chez le vétérinaire à ce moment-là. Et même si ce témoin est décrit, rapportent nos confrères, comme « un gars fiable qui a toute sa tête », la sûreté de sa mémoire est ainsi remise en question. Cela renforce donc le témoignage de l’adolescent, et laisse penser que le petit Émile serait parti en direction de la cabane dans laquelle il adorait jouer, située au niveau du sentier escarpé menant au col de Labouret. Le jeune enfant aurait donc désobéi à son grand-père, connu pour être autoritaire et strict, qui voulait alors que toute la famille se rende dans un pré voisin afin d’installer une clôture pour les chevaux.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran TF1

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