Disparition d’Émile : cette zone où l’enfant ne peut pas se trouver selon un spécialiste

Alors que le petit Emile, deux ans et demi, a disparu du hameau du Haut-Vernet depuis désormais dix jours, l’enquête de la police et de la gendarmerie avance lentement, examinant toutes les pistes et toutes les hypothèses.

Nouvelle étape dans l’affaire de la disparition du petit Emile : le parquet de Digne-les-Bains a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. Cela fait désormais dix jours que le garçonnet de 2 ans et demi a disparu du hameau du Haut-Vernet, après avoir échappé un instant à la vigilance de ses parents. L’enquête de la police et de la gendarmerie avance lentement, mais une zone de recherche serait désormais à éliminer.

Selon l’ancien général de gendarmerie Jean-Charles Fombonne, interrogé par nos confrères de RTL, les lieux fouillés par les différentes brigades cynophiles doivent être écartés. « Il n’est pas possible que deux ou trois chiens soient passés dans la zone, où l’enfant était susceptible de se trouver, sans le trouver », explique Jean-Charles Fombonne au micro de RTL. « Je pense qu’on peut affirmer, dans une logique d’enquête, que [l’enfant] n’est pas sur la zone où les chiens sont passés. » Après le passage des premières brigades cynophiles, des Saint-Hubert, des chiens à l’odorat exceptionnellement performant, avaient ensuite été mobilisés pour retrouver la trace du petit Emile.

Disparition d’Emile : cette piste redoutée

Parmi les très nombreuses pistes et hypothèses prises en considération par les enquêteurs, l’une peut surprendre : celle d’une rencontre entre le petit garçon et des animaux sauvages. Une source proche du dossier, citée par BFM TV, évoque même la possibilité d’un enlèvement par un oiseau, bien que les détails manquent pour l’instant. Les rapaces de grande taille s’attaquent régulièrement à des animaux de taille moyenne tels que des agneaux ou des chevreaux, dont ils se nourrissent.

Certains habitants du Haut-Vernet ont même évoqué la piste d’une attaque de loups. En 2017, le maire du village avait assuré à une radio locale avoir « vu des loups traverser le village ». En depuis de la peur populaire du loup, l’animal n’attaque que très rarement l’homme et ne chasse quasiment jamais de jour. Par ailleurs, aucune preuve tangible ne vient appuyer ces deux hypothèses.

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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