Disparition d’Émile : cette piste que les enquêteurs n’ont pas encore écartée

Alors que l’enquête sur la disparition du petit Emile est toujours au point mort quatre mois après, de nouvelles perquisitions ont eu lieu mardi 7 novembre dernier. Selon nos confrères du Parisien, les enquêteurs ne semblent pas prêts à abandonner l’une des pistes de l’affaire.

Cela fait 4 mois que le garçonnet de deux ans et demi s’est volatilisé. Depuis le samedi 8 juillet, Émile a disparu dans le minuscule hameau du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents. Alors que les recherches pour trouver le petit garçon restent infructueuses, de nouvelles opérations de grande ampleur ont eu lieu mardi 7 novembre dernier. Selon des informations de l’édition du Parisien parue en kiosque ce jeudi 9 novembre, trente-six perquisitions ont eu lieu mardi dans le cadre de l’enquête sur la disparition du garçonnet. Les gendarmes mobilisés ont fouillé des habitations et des véhicules. Des cibles déterminées grâce à l’analyse de données numériques et téléphoniques.

Selon nos confrères, les experts n’écartent aucune piste y compris celle du “drame intrafamilial”. “Les grands-parents maternels d’Émile, qui avaient la garde de l’enfant au moment de sa disparition, ont subi un traitement équivalent avec une double perquisition à leur domicile principal de La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) comme dans leur maison du Haut-Vernet” peut-on lire dans les colonnes du Parisien. Résultat ? Cela “(…) laisse à penser que les enquêteurs n’ont pas encore écarté la piste d’un drame intrafamilial maquillé en disparition” .

Où en est l’enquête ?

Une question se pose sur toutes les lèvres après cette large opération : où en est l’enquête ? “L’ensemble de ces opérations de perquisition est désormais terminé” a indiqué Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence dans les colonnes du Parisien. Selon nos confères, “elles n’ont débouché sur aucune découverte décisive et sur aucune mesure de garde à vue”. Le procureur a expliqué qu’il faut maintenant laisser le temps aux enquêteurs d’exploiter l’ensemble des données recueillies. En effet, de nombreux supports numériques ont été saisis. Ces appareils électroniques vont maintenant être analysés et exploités.

Crédits photos : Famille Chrétienne

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