Disparition de Lina : pourquoi le téléphone de son petit ami Tao tarde à livrer ses secrets

Comme le rappelle La Dépêche, ce lundi 23 octobre, le téléphone de Tao, le petit ami de Lina (qui a disparu il y a un mois) est toujours en cours d’analyse par les enquêteurs. Et il y a une raison à toute cette lenteur.

Un mois déjà, jour pour jour ce lundi 23 octobre. C’est la période qui s’est écoulée depuis que Lina, 15 ans, a disparu. La jeune fille aurait dû prendre le train en septembre dernier pour rejoindre son petit ami, de Plaine (où elle réside) à Strasbourg. Les enquêteurs tentent toujours de savoir ce qui a pu lui arriver, en vain. Et il y a un élément qui semble les intéresser, mais qui tarde à délivrer ses secrets, comme le souligne La Dépêche. Nos confrères se sont ainsi penchés sur l’analyse du téléphone retrouvé de Tao, le compagnon de 19 ans de Lina.

Le jeune homme avait déclaré avoir perdu son smartphone, en cherchant sa chérie le 24 septembre dernier, qui était tombé dans une bouche d’égout. Les enquêteurs ont finalement réussi à mettre la main sur l’appareil il y a plus de deux semaines, là où il était censé être, et celui-ci est toujours en cours de traitement, pour vérifier qu’il n’y aurait pas d’indices permettant de savoir où se trouverait l’adolescente disparue. Dans l’émission TPMP, il y a quelques jours, un journaliste du Nouveau Détective, très actif dans la couverture médiatique de cette affaire mystérieuse, avait expliqué pourquoi tout cela prend autant de temps. « Comme il y a du [des messages] WhatsApp, ça peut prendre plus de temps. Souvent, ça peut partir dans des labos privés qui ne sont pas forcément à disposition de l’autorité judiciaire », avait-il affirmé.

Des outils performants permettant d’analyser le moindre détail

La Dépêche a, pour sa part, rappelé que les enquêteurs possèdent du matériel spécialisé pour fouiller le smartphone (Universal Forensic Extraction de son nom, qui permet de récolter un maximum de données depuis un téléphone), que ce soit les textos envoyés et reçus, l’historique des appels, les e-mails, le carnet d’adresses, les lieux de géolocalisation, mais aussi les photos et vidéos, les recherches Internet, ainsi que les mots de passe et documents cachés sur l’appareil. Pour expliquer la raison de l’intérêt des enquêteurs pour ce dernier intéresse, une source policière a récemment déclaré que « l’exploitation de son téléphone est tout à fait normale, dans la mesure où il fait partie de l’entourage proche de la disparue ».

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran TF1

Autour de

Source: Lire L’Article Complet