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Disparition de Lina : pourquoi l’analyse du téléphone de Tao prend-t-elle tant de temps ?
Bientôt un mois que la jeune Lina âgée de 15 ans a mystérieusement disparu en Alsace sans que le moindre indice n’ait encore permis de localiser l’adolescente. Le téléphone portable de son petit ami Tao est en cours d’analyse, mais cela pourrait prendre du temps, comme l’explique ce journaliste du Nouveau Détective.
Ce lundi 23 octobre, cela fera un mois que la jeune Lina a disparu sans laisser de traces. Les enquêteurs sont toujours à la recherche du moindre indice pouvant mener à la jeune adolescente. Ce jour-là, Lina âgée de 15 ans avait quitté son domicile pour se diriger à pied vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, afin de prendre le train pour rejoindre son petit ami, Tao, à Strasbourg. N’étant jamais montée dans le train, elle s’est tout simplement volatilisée. Le téléphone de Tao, un temps perdu, est en cours d’analyse : “Comme il y a du WhatsApp, ça peut prendre plus de temps. Souvent ça peut partir dans des labos privés qui ne sont pas forcément à disposition de l’autorité judiciaire”, a expliqué Michel Mary, journaliste au Nouveau Détective sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste le 20 octobre dernier.
Le jeune homme âgé de 19 ans a confié ne plus penser qu’à la disparition de sa petite amie, ayant lui-même pris l’initiative de fouiller un local désaffecté dans lequel il avait perdu son téléphone avant qu’il ne soit retrouvé par les enquêteurs. Le jeune homme est le dernier à avoir parlé à Lina, celle-ci l’ayant contacté sur le chemin, aux alentours de 11h20, avant que son téléphone ne cesse d’émettre à 11h22.
L’enquête sur le sort de Lina s’enlise
Un mois après les faits, les enquêteurs sont désormais confrontés à un ralentissement des investigations comme l’a rapporté BFMTV Alsace samedi 14 octobre. La gendarmerie semble avoir déserté les lieux : le scellé qui avait été apposé au niveau de la porte d’une maison de Diespach, à quelques kilomètres de Plaine, a disparu. Pour rappel, début octobre, la brigade cynophile de la gendarmerie ainsi que des techniciens de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) avaient été aperçus devant cette demeure d’un professeur de musique possédant une voiture bleue qui aurait pu transporter Lina. Mais cette hypothèse semble donc avoir été écartée. Les habitants des alentours ont également fait état d’une diminution importante du nombre de journalistes dépêchés sur place. Cependant, il serait encore impossible de parler d’un “retour à la normale”, comme l’ont confié certains badauds à nos confrères, indiquant au passage toujours “vivre dans la crainte”.
Crédits photos : Capture Facebook
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