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Disparition de Delphine Jubillar : les gendarmes obligés de faire taire une ignoble rumeur
Delphine Jubillar est toujours activement recherchée, quatre mois après sa disparition. Les gendarmes en charge de l’enquête ont d’ailleurs été obligés de faire taire une ignoble rumeur dans les colonnes sur France Bleu, mardi 4 mai 2021.
- Delphine Jubillar
Delphine Jubillar sera-t-elle retrouvée un jour ? Disparue le 15 décembre 2020, cette mère de famille sans histoire de Cagnac-Les-Mines n’est pas réapparue depuis quatre longs mois. Aucun corps n’a été retrouvé et les chiens de la gendarmerie perdent sa trace à 200 mètres de sa maison, au niveau d’un panneau stop. Pour l’heure, les indices sont donc minces, malgré une grande battue organisée en décembre 2020… Au moment de sa disparition, les gendarmes de la brigade de recherches d’Albi et de la section de recherche de Toulouse ont passé au bluestar toutes les pièces de sa maison de 100 m2 ainsi que le sous-sol, mais aucune trace de sang n’a été détectée… Personne n’a d’ailleurs encore été mis en cause dans cette affaire, et aucune information ne filtre. Une situation peu commune qui fait naître des rumeurs.
Comme le révèle France Bleu mercredi 4 mai 2021, certaines sources proches de l’affaire seraient persuadées que l’enquête est au point mort, et que le dossier auquel a désormais accès son mari Cédric Jubillar, qui s’est récemment constitué partie civile, est en réalité vide… Selon ces personnes, ils seraient d’ailleurs beaucoup moins nombreux qu’avant à s’occuper des recherches de la jeune infirmière de 33 ans. Certains affirment même que l’enquête restera ouverte de nombreuses années, tout comme celle du petit Gregory, qui est toujours en cours depuis sa disparition le 16 octobre 1984.
« La cellule est toujours en place », a fait savoir la gendarmerie
Contactée par France Bleu, la gendarmerie a tenu à mettre fin à ces rumeurs : « La cellule est toujours en place avec toujours le même nombre d’effectifs », a-t-elle assuré avant d’insister sur le fait qu’il n’y avait « pas de baisse d’activité » ni de « baisse d’effectifs » : « les gendarmes continuent de travailler d’arrache-pied ». Comme au début de l’enquête, ils sont toujours une dizaine d’enquêteurs à plancher sur le sujet à temps plein.
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