Disparition de Delphine Jubillar : les confidences de ses voisins sur sa “maison bizarre”

Lundi 1er février 2021, plus d’un mois et demi après la disparition mystérieuse de Delphine Jubillar, nos confrères du Point se sont penchés sur le quotidien de cette jeune mère de famille de 33 ans. Ses voisins de Cagnac-les-Mines se sont notamment confiés à propos de sa résidence à l’allure “bizarre”.

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Depuis le 16 décembre 2020, date à laquelle son mari a signalé sa disparition, la France entière se demande où est passée Delphine Jubillar. Cette infirmière de 33 ans – maman de deux enfants âgés de 6 ans et 18 mois – n’a plus donné signe de vie depuis qu’elle a quitté son domicile de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Après un mois et demi d’enquête, plusieurs battues, perquisitions de sa maison et appels à témoins, et même la mise en place d’un numéro vert, la jeune femme reste introuvable. Le 23 décembre, le parquet de Toulouse a donc ouvert une information judiciaire contre X pour “arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire”. Les Français se posent de nombreuses questions, notamment sur la potentielle implication de son mari Cédric Jubillar, et certains vont même jusqu’à faire un parallèle (bien hâtif) avec l’affaire Daval.

“Une maison abandonnée”, “une déchetterie”, “un chantier”…

Lundi 1er février 2021, nos confrères du Point se sont intéressés à la vie de Delphine Jubillar avant sa disparition. Son village, ses loisirs, ses relations… le magazine revient, dans une enquête dont seule la première partie a été publiée pour le moment, sur son quotidien de mère de famille. Plusieurs voisins du couple Jubillar – qui était par ailleurs en procédure de séparation depuis l’été – se sont confiés à propos de leur étrange logement. Située en face d’un talus, et visiblement en construction, la résidence attirait déjà fortement les regards avant la disparition. “On se disait toujours : ‘Quelle maison bizarre ! Mais quelle maison bizarre !’ On avait l’impression qu’elle était abandonnée, raconte un riverain de Cagnac-les-Mines, à nos confrères. Certains voisins qualifient même la bâtisse de déchetterie” ou dechantier”.

Ils sont bordéliques, et alors ? Ce sont des gens qui ne roulent pas sur l’or, ils n’avaient pas les moyens de se payer un architecte pour terminer leur maison”, déclare à son tour Me Jean-Baptiste Alary, l’avocat de Cédric Jubillar. En effet, l’artisan-plaquiste a connu de gros problèmes financiers à cause de la pandémie de Covid-19. Certains voisins ont d’ailleurs brossé un portrait peu flatteur du mari de l’infirmière disparue. Un homme qui, selon eux, travaillait “au rythme d’un fumeur de joints” et qui était totalement “au crochet de sa femme”. Nos confrères du Point affirment cependant que Cédric Jubillar a depuis retrouvé un emploi en CDI.

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