Dîners clandestins : un invité de Pierre-Jean Chalençon témoigne

Pierre-Jean Chalençon, accusé d’avoir organisé des dîners clandestins en pleine pandémie, a été entendu par les enquêteurs. Dans les colonnes de la Nouvelle République ce 14 avril, l’un de ses invités témoigne et prend la défense du collectionneur.

A propos de


  1. Pierre-Jean Chalençon

C’est une affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre. Le 2 avril dernier, la chaîne M6 diffuse un reportage qui met en lumière des dîners clandestins organisés dans la capitale, en pleine crise sanitaire. Alors qu’une enquête pénale est ouverte par le parquet de Paris, le collectionneur Pierre-Jean Chalençon est reconnu sur les images, ainsi que le restaurateur Christophe Leroy. Les deux hommes sont auditionnés par la police. L’organisateur confirme que « deux déjeuners et un dîner à 17h30 » ont été organisés au Palais Vivienne. Il réaffirme néanmoins qu’aucun homme politique n’était présent, contrairement à son trait d’humour au début de l’affaire. Très décrié sur les réseaux sociaux, le collectionneur est régulièrement pris à partie.

Une mise au pilori qui ne plaît pas à Maxime Dollo. Ce dernier révèle dans les colonnes de La Nouvelle République qu’il a participé à l’un des déjeuners organisés par le collectionneur. « En tant qu’invité d’un de ces déjeuners (mon premier, et je n’espère pas le dernier), je ne souhaitais pas venir s’il y avait un rassemblement sans rigueur sur l’aspect sanitaire. Au contraire, Pierre-Jean m’avait rassuré. Tables de six, avec vingt-quatre invités. Le masque est retiré seulement pour manger et tout le monde repart masqué, avant le couvre-feu. J’y allais pour un projet professionnel, lié à la photographie » a-t-il fait savoir. Qualifiant de « club privé » et non de « dîner clandestin » cet évènement, Maxime Dollo a pris la défense du collectionneur.

Un « déferlement de haine » contre Pierre-Jean Chalençon

« Ce que je souhaiterais c’est que les gens balaient devant leur porte avant de lyncher aussi abusivement et dramatiquement ce qu’a fait Pierre-Jean, quand ces mêmes personnes sont capables de se rassembler à plus de dix personnes en famille pour Pâques, sans masque tout au long de la journée, alors que le risque de contagion est toujours là » a-t-il tenu à souligner. Reconnaissant néanmoins que Pierre-Jean Chalençon avait « joué avec le feu » et qu’il avait « une défense très discutable« , il s’est montré choqué et gêné par « le déferlement de haine » dont son ami a été victime.

Durement éprouvé par la crise sanitaire, le photographe en a profité pour pousser un coup de gueule et confier qu’il était « démotivé ». « Mon studio photo, j’ai dû le fermer une première fois, puis encore aujourd’hui avec ce troisième confinement. Mais au bout d’un an, sans avoir quoi que ce soit d’un comportement d’anarchiste et encore moins de complotiste, j’en ai marre«  a-t-il confié, excédé.

Crédits photos : BALDINI / BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet