Dîners clandestins : qu’a dit Pierre-Jean Chalençon aux enquêteurs durant sa garde à vue ?

Soupçonné d’avoir organisé des dîners clandestins à Paris au mépris des mesures sanitaires, Pierre-Jean Chalençon a été auditionné par la police judiciaire ce vendredi 9 avril.

L’affaire des dîners clandestins se poursuit. Depuis la diffusion d’un reportage de M6, le vendredi 2 avril, révélant l’organisation de dîners clandestins organisés au cœur de la capitale, sans masques et avec des personnalités politiques, une question brûle toutes les lèvres : que s’est-il réellement passé ? Pierre-Jean Chalençon, soupçonné d’avoir organisé ces fameux dîners, a, depuis la divulgation de l’affaire, affirmé tout et son contraire. Alors que la chaîne M6 diffusait une interview téléphonique du collectionneur dans laquelle il racontait avoir "dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins" durant lesquels il aurait "croisé des ministres", Pierre-Jean Chalençon avait ensuite nié les faits, avant de déclarer qu’il s’agissait d’un "poisson d’avril". Bien décidée à lever le voile sur cette histoire, la police s’est saisie de l’affaire après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris pour "mise en danger de la vie d’autrui et travail dissimulé". Après une perquisition jeudi soir au palais Vivienne, le domicile de Pierre-Jean Chalençon et berceau supposé des dîners clandestins, les enquêteurs ont entendu le collectionneur ce vendredi. Bruno Pomart, ancien patron du RAID, était l’invité de Cyril Hanouna dans TPMP le même jour. Selon l’ex policier, Pierre-Jean Chalençon ne devrait pas être tiré d’affaire de sitôt.

Qui était l’homme politique présent au dîner clandestin ?

A en croire la dernière version que Pierre-Jean Chalençon a raconté aux enquêteurs, le fameux politique ne serait finalement pas un membre du gouvernement mais "un député", rapporte Bruno Pomart. "Il a été entendu par la police judiciaire sur toutes les déclarations qu’il a faites à l’endroit et à l’envers puisqu’il a dit tout et n’importe quoi. Ça intéresse les enquêteurs de savoir ce qu’il s’est réellement passé. Sur l’éventuelle présence d’un ministre, ce qui n’est pas le cas finalement, de la présence de personnalités politiques." Pour l’ancien patron du RAID, Pierre-Jean Chalençon risque certaines sanctions. "Je pense notamment à la fermeture administrative de son établissement. Il le mériterait largement", déclare Bruno Pomart avant d’évoquer la possibilité d’une "lourde amende". Selon lui, en revanche, peu de chances que Pierre-Jean Chalençon passe par la case prison.

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