Dîners clandestins : découvrez ces deux personnalités qui viennent d'avouer avoir enfreint les règles !

Nouveau rebondissement dans l’affaire des dîners clandestins. Le nom d’un ancien ministre qui aurait participé à un dîner clandestin dans le 8e arrondissement de Paris, vient d’être dévoilé…

Après avoir passé quelques heures en garde à vue, Pierre-Jean Chalençon a été relâché par les forces de l’ordre ce vendredi 9 avril 2021. Le célèbre collectionneur a été auditionné dans l’affaire des dîners clandestins qui passionne l’opinion publique, après avoir avoué avoir organisé un dîner mondain dans sa demeure du 2e arrondissement, le palais Vivienne. S’ils assurent que cette réunion était un dîner professionnel, un reportage diffusé sur M6 dévoile plutôt les coulisses d’un dîner entre amis avec menu hors de prix et surtout un non-respect des règles sanitaires…

Et alors que tout le monde s’interroge sur l’organisation d’éventuels dîners clandestins dans des restaurants ouverts illégalement dans les quatre coins de la capitale, Mediapart vient de dévoiler une nouvelle enquête et plusieurs noms de personnalités sont cette fois dévoilés.

Deux personnalités politiques passent aux aveux

Nous apprenons donc que l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux aurait participé à un déjeuner le 30 mars dernier, dans un appartement privé reconverti en restaurant clandestin dans le VIIIe arrondissement » de la capitale. D’après le site d’information, c’est dans cet appartement que se déroulaient les soirées privées qui ont fait l’objet du reportage de la chaîne M6. C’est à cet endroit secret que le chef Christophe Leroy, placé en garde à vue vendredi, y proposait, des menus allant jusqu’à 580 € !

Brice Hortefeux qui occupe désormais le poste de député européen reconnaît les faits et explique que ce jour-là, il devait déjeuner avec Alain Duhamel, éditorialiste de BFM TV, le tout dans un cadre professionnel. Une de ses connaissances lui aurait alors conseillé de se rendre dans l’appartement évoqué précédemment, lui assurant que c’était tout à fait légal. « Cette personne me dit : « Il y a beaucoup de monde qui passe, des entreprises, des élus… » Quand vous savez cela, vous vous dites que vous êtes dans les clous. Tout paraissait légal » s’est justifié Brice Hortefeux à Mediapart.

Alain Duhamel a également tenu à donner sa version des faits : « Je croyais que ce serait soit chez lui, soit chez un de ses amis, et puis je suis monté dans ce truc-là. […] Et puis je me suis aperçu qu’il y avait des gens qui déjeunaient. On m’a emmené tout de suite dans une petite salle à manger au fond, où nous étions trois ». Reste à savoir qui était la troisième personne que Mediapart ne cite pas directement dans son enquête.

ES

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