« Des coups de pied au cul qui se perdent » : le coup de gueule de Jean-Marie Périer contre la classe politique

Mais quelle mouche a donc piqué Jean-Marie Périer ? Sur Instagram ce dimanche 18 avril, le photographe a publié un long message dans lequel il fustige certaines habitudes des hommes et femmes politiques à l’approche des élections à venir.

Jean-Marie Périer

Jean-Marie Périer n’a pas la langue dans sa poche. Le photographe et ex-compagnon de Françoise Hardy est réputé pour ses coups de gueule sur les réseaux sociaux, comme lorsqu’il avait raconté « l’enfer » que faisait subir le producteur Claude Carrère à la jeune Sheila. Le dimanche 18 avril, le fils biologique d’Henri Salvador a de nouveau pris la plume sur Instagram afin de fustiger le comportement des hommes et femmes politiques. En légende d’une photographie de Sheila vêtue d’un uniforme de l’armée, il écrit ainsi : « Il est urgent de faire comprendre aux hommes et femmes politiques de ce pays (Ciel, du langage inclusif) qu’ils ne doivent plus jamais se rendre à des visites médiatiques dans des chantiers, usines ou autres endroits dans lesquels les gens normaux travaillent. Ils ne réalisent pas les dégâts que suscite leur apparition coiffée de cette espèce de pot de yaourt à l’envers de couleurs plus ou moins approximatives perché sur leur crâne vénérable connu sous le nom de casque de chantier. » Un procès en bonne et due forme qu’il poursuit en osant une comparaison des plus inattendues avec un célèbre guitariste anglo-saxon : «  Pendant que l’ouvrier de base le porte avec un naturel dû à l’habitude proche de celui de Keith Richards arborant ses longues écharpes sanscrites autour de son cou, les représentants de l’État semblent coiffés d’un gâteau de mariage prêt à se casser la gueule s’ils font l’erreur de regarder leur montre. Non mais franchement à quoi pensent les « conseillers en communication » en laissant leurs édiles se ridiculiser en singeant ainsi les travailleurs de façon si grotesque… Il y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent. » Et ce n’est que le début !

Un triste spectacle

Visiblement échaudé par les élections à venir, il poursuit son pamphlet en évoquant l’hymne national chanté à tout va après chaque meeting : « Et encore une fois je me permets de supplier qu’on arrête cette torture des fins de meetings politiques où les officiels se croient tous obligés d’assassiner « La Marseillaise » en chantant avec l’enthousiasme bien raide d’un chat dont on écrase la queue, et le front luisant de sueur à l’idée de se planter dans des mots dont ils ont oublié le sens depuis des lustres. » Décidément, Jean-Marie Périer manie à merveille l’art de la métaphore. Mais que propose-t-il du coup ? Réponse de l’intéressé : «  Qu’ils engagent plutôt des petits chanteurs à La Croix de bois afin de ne plus égratigner ce chant martial destiné à faire battre d’émotion les cœurs les plus rances. (En plus l’idée de bambins pré-pubères chantant : « un sang impur abreuve nos sillons » réinventant ainsi l’axe « soutane-fusil Lebel » injustement passé sous silence depuis la Résistance, ça aurait quand même une autre gueule.) » J’émets cette proposition car les élections à venir vont nous obliger à nous farcir ce triste spectacle TOUS LES SOIRS ! (Comme dit Mélenchon dans « Quotidien ») » Eh bien, vivement la suite !

Un coup de gueule à retrouver en cliquant ici !

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