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Déjeuner mortel aux champignons vénéneux : cette affaire qui passionne l’Australie
Une mère de famille australienne a tué trois de ses convives après leur avoir servi à table, le 29 juillet dernier, des champignons vénéneux achetés dans une épicerie asiatique. Elle assure que cela n’est rien de plus qu’un dramatique accident.
Tout a commencé le 29 juillet dernier en Australie. Erin Patterson, âgée de 48 ans, a alors reçu des proches pour un repas qu’elle a organisé. Son ex-mari Simon, ses beaux-parents Don et Gail Patterson, mais aussi un pasteur baptiste, Ian Wilkinson, sa femme Heather et d’autres membres de la famille de l’hôte étaient conviés. L’ancien époux de cette dernière ne s’est finalement pas déplacé, et vraisemblablement, ce rendez-vous manqué lui a peut-être sauvé la vie.
En effet, Erin Patterson avait alors préparé pour le dîner un bœuf Wellington, spécialité culinaire anglaise, accompagné de champignons. Mais il s’agissait en réalité d’amanites phalloïdes, une espèce vénéneuse connue aussi sous les noms de « calice de la mort » ou d’ »oronge verte » et qui pousse à Leongatha, une ville située à deux heures de Melbourne. Le repas a malheureusement tué trois des convives (ses beaux-parents et l’épouse du pasteur), et la maîtresse de maison a expliqué, lundi 14 août, avoir acheté ces champignons dans une épicerie asiatique, en assurant ainsi qu’il s’agissait d’un accident. « Je suis anéantie à l’idée que ces champignons aient pu causer [la mort] » de ces invités, a affirmé celle qui a indiqué avoir aussi été malade et hospitalisée après le fameux repas.
Un acte non intentionnel ?
Elle a également précisé que ses deux jeunes enfants se sont contentés de manger les restes du bœuf Wellington, sans manger les champignons, ce qui expliquerait pourquoi ils s’en sont sortis indemnes. En revanche, concernant la mort de trois de ses convives, Erin Patterson a déclaré fermement : « Je tiens à répéter que je n’avais absolument aucune raison de faire du mal à ces personnes que j’aimais. » Elle a aussi souligné n’avoir « rien fait » intentionnellement. « Je les aime, je suis dévastée qu’ils soient partis », avait-elle lancé en larmes auprès des journalistes l’ayant interrogée la semaine passée. Pour l’heure, la cuisinière n’a pas été inculpée et la police ne semble pas se tourner vers la piste d’un acte volontaire.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
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