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Daniel Auteuil (La belle époque, Canal+) : "Je ne savais pas que la vie me porterait si loin"
Un peu moins d’un an après Rémi sans famille, Daniel Auteuil faisait son grand écran au cinéma avec un rôle tout en nuances, dans la deuxième réalisation de Nicolas Bedos, La belle époque, diffusée ce soir sur Canal+.
Si, dans le deuxième film de Nicolas Bedos, La belle époque, il campe un sexagénaire désabusé et nostalgique de ses jeunes années, Daniel Auteuil, 69 ans et plus d’une centaine de films au compteur, n’a pour sa part, jamais été aussi enthousiaste. L’occasion de remonter avec lui le fil de sa carrière.
Télé-Loisirs. Qu’est-ce qui vous a séduit dans le rôle de Victor ?
Daniel Auteuil. J’ai compris son désenchantement, le fait qu’il se sente paumé dans notre époque. J’étais triste pour lui. Il est dévalorisé par sa femme. Ils ne ressentent plus la flamme, alors que ce sont deux personnes qui se sont aimées passionnément. Ce qui m’a plu, c’est de pouvoir être encore amoureux dans un film et que cela soit crédible.
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Vous aussi, vous êtes quelqu’un de nostalgique ?
Pas vraiment. Je considère que le meilleur moment, c’est maintenant. C’est un acquis d’avoir connu les belles choses que j’ai vécues, mais je ne les convoque pas. Même si j’ai conscience que cela a construit mon présent.
Quel regard portez-vous sur l’homme que vous étiez à 20 ans ?
Je suis arrivé à Paris plein de désirs… J’étais impatient, mais léger. Ce qui est difficile dans notre métier, c’est l’attente. Et quand on est jeune, que l’on veut jouer et que cela ne vient pas, c’est dur. Même si tout est arrivé assez vite pour moi. J’ai toujours eu comme ambition des choses que je pouvais atteindre, des rêves à la hauteur de mon seuil d’incompétence. Mais je ne savais pas que la vie me porterait si loin et si haut.
Comment faites-vous pour garder la flamme ?
Jouer, c’est tout pour moi. Aujourd’hui, je privilégie ma vie de famille [Il est marié à Aude Ambroggi, avec qui il a eu un petit garçon, Zachary, en 2009, ndlr]. Mais les gens qui m’aiment savent que ce métier, c’est ma raison de vivre.
Vous n’avez jamais éprouvé de lassitude, de doute ?
De doute, bien sûr, souvent. Les décennies sont des caps, avec des changements de générations de cinéastes. Chaque fois, il faut à nouveau être reconnu, passer les étapes. Quand on fait des choses que l’on aime et que ça ne rencontre pas le succès que l’on espérait, on doute. Mais cela fait partie du jeu.
Y a-t-il un tournage que vous aimeriez revivre ?
Je referais bien Jean de Florette de Claude Berri. On avait le sentiment de participer à quelque chose de nouveau, de fort. On sentait qu’il allait se passer quelque chose par la suite…
Et un moment de votre vie d’homme ?
Hormis un accident de voiture en 1968, je revivrais tout !
Un film à découvrir sur Canal+
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