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Clovis Cornillac : victime d’une malformation !
L’acteur de 54 ans a dévoilé un détail de son intimité qui aurait pu mettre un terme à sa carrière.
Avant d’exploser au cinéma à la fin des années 90 la trentaine venue, Clovis Cornillac a beaucoup joué à la télévision et, surtout, écumé les planches de France et de Navarre. Mais ce n’est que lorsqu’il s’apprêtait à monter sur scène pour Britannicus de Racine, en 1991, qu’il a pris conscience d’un problème insurmontable : son zozotement ! Un handicap, commun à beaucoup de monde, avec lequel il vivait depuis toujours, sans y voir une entrave quelconque, comme il vient de le confesser dans l’émission En aparté dont le site de Télé Loisirs a publié un extrait en exclusivité.
« Ce qui était ridicule de ma part, dit-il, c’est que je zozotais et que je revendiquais ce zozotement. Je suis très orgueilleux, c’est un défaut. […] Puis, un jour, arrive Britannicus. Je rencontre Alain Françon, un très grand metteur en scène, qui ne me dit rien. Au moment de faire la lecture [il déclame en zézayant, « Ah! Narcisse ! Tu sais si de la servitude… », ndlr], je me demande si je ne vais pas passer pour un bouffon ! » L’acteur se rend alors compte que son zozotement est incompatible avec le fait de jouer une grande pièce classique devant des milliers de personnes « qui vont hurler de rire » en l’entendant.
Problème
Quelle solution ? L’opération ? L’acteur, persuadé d’avoir une malformation dans la bouche (« On se raconte les histoires qu’on peut »), y a songé. Il aurait pu y recourir si son meilleur ami, Lionel Tua, comédien comme lui, n’avait pas identifié le problème à l’origine de son défaut de langage. « Il me demande de siffler comme les grillons, puis me dit que je mets ma langue en haut au lieu de la mettre en bas. À partir de ce moment-là, je me suis mis à travailler la nuit, le matin pour me corriger. Et ça a marché ! »
Comme quoi, le travail et l’abnégation finissent toujours par payer.
Louis-Paul CLÉMENT
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