Clarisse Agbegnenou : retour sur la condamnation pour “faits de violence” de la championne de judo en 2014

Mardi 12 janvier 2021, Clarisse Agbegnenou sera l’invitée de Michel Cymes dans son émission Prenez soin de vous, sur France 2. L’occasion pour Femme Actuelle de faire un retour en arrière jusqu’en 2014, lorsque la star du judo a été reconnue “coupable de faits de violence”.

  • Michel Cymes

Depuis le premier confinement, la question de la sédentarité est revenue au centre des préoccupations. C’est pour cette raison que Michel Cymes a décidé de créer une nouvelle émission intitulée Prenez soin de vous. Après un premier épisode diffusé sur France 2 en septembre 2020, le médecin star du petit écran propose un programme de huit semaines à trois nouveaux volontaires. Mardi 12 janvier 2021, il accueillera donc Marie-Bernadette, septuagénaire atteinte d’un diabète de type 2 ; Angélique, infirmière de 39 ans surmenée qui n’a plus le temps de s’occuper d’elle ; et enfin Clément, jeune serveur de 28 ans mal dans sa peau et addict aux jeux vidéo.

Pour les aider à améliorer leur hygiène de vie, Michel Cymes s’est entouré d’une équipe de choc : le chef mondialement reconnu Yves Camdeborde et la psychologue-nutritionniste Laurence Haurat distilleront leurs bons conseils pour manger mieux, tandis que le chorégraphe Julien Derouault apprendra des pas de danse pour bouger en s’amusant. Côté sport, on s’inspirera aussi de l’énergie inépuisable de Clarisse Agbegnenou !

La judoka sanctionnée par une amende et des travaux d’intérêt général

Triple championne de France, quadruple championne du monde et quintuple championne d’Europe, elle est souvent surnommée “la Teddy Riner au féminin” dans le monde du judo. Connue pour ses exploits impressionnants sur le tatami, Clarisse Agbegnenou avait fait parler d’elle pour une toute autre raison il y a quelques années. Certains seront surpris d’apprendre que la judoka française a déjà été condamnée par la justice… pour des “faits de violence”. Le 12 avril 2013, Anne-Fatoumata M’Bairo – jeune espoir du judo tricolore – est agressée dans sa chambre par plusieurs autres pensionnaires de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP). Tout serait parti de rumeurs et d’insultes qu’elle aurait lancées à l’encontre de ses camarades. C’est finalement plus d’une année après, le 8 juillet 2014, que le tribunal a rendu son verdict. Âgée de seulement 21 ans à l’époque, Clarisse Agbegnenou est reconnue “coupable de faits de violence”. Elle sera par la suite condamnée à 70 heures de travaux d’intérêt général, et devra s’acquitter de dommages et intérêts d’un montant de 2.780 euros pour le préjudice physique et psychologique.

La star du judo n’avait jamais nié avoir porté des coups, et n’a donc pas fait appel de cette décision : “Si ça se reproduisait, je réagirais sûrement de la même manière”, avait-elle déclaré à la barre lors d’une audience. Cette affaire ne sera finalement pas inscrite à son casier judiciaire. “L’affaire est classée, et je peux me consacrer aux championnats du monde”, avait réagi Clarisse Agbegnenou à l’issue du procès. “C’était très dur de venir. Je pense avoir du mérite. Je suis juste un peu déçue que seule Clarisse soit sanctionnée”, avait indiqué Anne-Fatoumata M’Bairo après le verdict. En effet, les co-accusées – Priscilla Gneto, Madeleine Malonga, Fanny Posvite et Linsay Tsang Sam Moi – ont toutes été relaxées pour “insuffisance d’éléments”. Elles étaient poursuivies pour “violence commise en réunion suivie d’une incapacité supérieure à huit jours”. La Fédération française de judo avait toutefois infligé un an de suspension de compétition avec sursis à Clarisse Agbegnenou, et trois mois avec sursis aux autres jeunes femmes.

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