Christophe Castaner l’avoue, LREM a essuyé « beaucoup » de refus pour d’autres alliances…

Alors que les élections régionales se rapprochent, le parti de LREM souhaite multiplier les alliances avec Les Républicains, comme l’a expliqué Christophe Castaner sur France Inter.

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  1. Christophe Castaner


  2. Emmanuel Macron

Les élections régionales auront lieu les 20 et 27 juin prochains mais d’ores et déjà, les membres du gouvernement s’activent pour mettre toutes les chances de leur côté. Pour cela, certaines alliances entre le parti politique de La République en marche et des Républicains commencent à voir progressivement le jour. Ce lundi 3 mai, Christophe Castaner était l’invité de Léa Salamé, sur France Inter. Au micro de nos confrères, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale a évoqué les refus que son parti a essuyés en voulant s’allier à plusieurs régions.

Pas de quoi le décourager lui, ni ses collègues… « Je souhaite que dans certaines régions où nous pouvons travailler ensemble, nous puissions avancer », a affirmé l’ancien ministre de l’Intérieur avec espoir, en précisant ainsi que « beaucoup l’ont refusé ». Sans tourner autour du pot, l’homme politique de 55 ans a révélé que ça a été le cas pour « la présidente de Bourgogne-Franche-Comté par exemple », à savoir Marie-Guite Dufay, ou encore « le président sortant du Grand Est », qui n’est autre que Jean Rottner. Estimant visiblement que les alliances de LREM et des Républicains sont la solution pour convaincre un maximum de Français, Christophe Castaner a affirmé : « Je pense qu’on aurait pu parfaitement travailler avec eux et je continue à penser qu’on peut travailler avec eux.« 

.@CCastaner : "Je souhaite d'autres #alliances pour les #régionales, mais beaucoup l'ont refusé. Je préfère un travail en amont, clair, passé devant les électeurs, plutôt qu'un deal un soir de premier tour" #le79Inter pic.twitter.com/GS6MSyJROM

Le Sud s’allie avec LREM

« Je préfère toujours un travail en amont, clair. Passer devant les électeurs, plutôt qu’un deal, un soir de premier tour. J’en ai connu, j’en ai fait. Ça prend deux heures et généralement ça ne se traduit qu’en nombre de places et pas forcément en projet politique », a-t-il poursuivi sur les ondes de France Inter. Pour rappel, Jean Castex a annoncé, ce 2 mai dans les colonnes du JDD, que la droite a passé un accord avec LREM dans le Sud de la France, même si cela fait débat… La liste du parti d’Emmanuel Macron se retire donc, pour s’allier à celle de Renaud Muselier, président LR du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’objectif ? Fracturer la droite, de la même façon que lors de la campagne présidentielle de 2017 du chef de l’État, lorsqu’il avait réussi à fragiliser la gauche.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

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