Chantage contre Mohammed VI le roi du Maroc : 2 Français face à la justice

Eric Laurent et Catherine Graciet, deux journalistes français, vont prochainement être jugés pour « chantage » contre Mohammed VI, le roi du Maroc.

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  1. Mohammed VI du Maroc

Eric Laurent et Catherine Graciet devront rendre des comptes à la justice. Les deux journalistes français seront prochainement jugés en correctionnelle à Paris pour chantage contre le roi Mohammed VI du Maroc, près de six ans après le début de l’affaire. Les faits remontent à l’année 2015. Selon les premières informations de l’époque, Catherine Graciet et Eric Laurent, auteurs d’un livre à charge contre l’ancien époux de Lalla Salma, ont contacté le cabinet royal marocain pour prévenir de la sortie de l’ouvrage. Les professionnels sont ensuite entrés en contact avec Hicham Naciri, un avocat du fils et successeur d’Hassan II. C’est alors qu’Éric Laurent, ancien reporter de Radio France, aurait expliqué vouloir la somme de deux millions d’euros pour ne pas révéler des informations embarrassantes.

Quelques jours plus tard, Éric Laurent aurait de nouveau insisté auprès de la royauté. À la fin de du rendez-vous, les deux journalistes se seraient vu attribuer chacun 40 000 euros en coupures. Seule différence par rapport au rendez-vous précédent : l’entretien était, cette fois-ci, placé sous surveillance policière. Cinq jours plus tard, le parquet de Paris ouvrait une enquête judiciaire pour « chantage » et « tentative d’extorsion de fonds par menace ».

Abandon des poursuites pour « extorsion de fonds par menace »

La première version a vite été démentie par le concerné. Si Éric Laurent n’a pas contesté avoir été intéressé par le deal financier, ce dernier a affirmé, en 2015 auprès de RTL, ne pas être « celui qui amène, qui propose ce deal financier ». « C’est mon ouvrage, (…) c’est mon travail, j’ai le droit de publier ou de ne pas publier », s’est-il défendu. Selon les informations, consultées par l’AFP, parues dans l’ordonnance des juges d’instructions parisiens du 2 février dernier, les magistrats ont néanmoins abandonné les poursuites pour « extorsion de fonds par menace ». Affaire à suivre …

Crédits photos : Bestimage

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