« Cela m’appartient » : Anne Sinclair, ce qu’elle refuse de dire sur DSK

Anne Sinclair s’est livrée sur l’affaire DSK, auprès des lecteurs du Parisien de ce dimanche 30 mai. Dix ans après le scandale, son émotion reste palpable.

A propos de


  1. Anne Sinclair


  2. Dominique Strauss-Kahn

L’affaire du Sofitel de New York remonte au 14 mai 2011. Nafissatou Diallo, employée de l’hôtel quatre étoiles, accuse Dominique Strauss-Kahn de viol. Un scandale qui a entraîné la chute de l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, et éclaboussé son épouse de l’époque, Anne Sinclair. À l’occasion de la parution de son ouvrage intitulé Passé composé (éd. Grasset), la journaliste de 72 ans a accepté de répondre aux questions des lecteurs du Parisien, en kiosque ce dimanche 30 mai. L’un d’entre eux semble avoir touché une corde sensible, évoquant cette phrase qu’elle avait prononcée le mardi 22 avril 2014, dans l’émission Un jour, un destin. « Vous avez dit : ‘On ne laisse pas un homme à terre.’ Si on remontait le temps, referiez-vous la même chose ? », lui a-t-il demandé, suscitant l’émotion de son interlocutrice.

« Vous touchez là un domaine privé qui est ce que je ressens », lui a répondu Anne Sinclair. Et de poursuivre : « Je n’ai pas voulu l’aborder dans le livre. Je n’ai pas de jugement à porter aujourd’hui. En tout cas, cela m’appartient. » Dans son autobiographie, l’ex-femme de DSK évoque tant bien que mal cette affaire. « J’ai écrit 30 pages sur 400, un chapitre sur 14 pour dire ce qui m’était arrivé. Je l’ai appelé ‘le Chapitre impossible’ car c’était impossible à raconter et impossible de ne pas le raconter. Je me suis cantonnée à la répercussion que cette tempête a eue sur moi », confie-t-elle.

« Je n’avais pas de raison de ne pas le croire »

Face à cette tempête médiatique, l’ancienne directrice adjointe de l’information de TF1 a refusé de flancher. « On ne détale pas au premier accroc, même si c’est plus qu’un premier accroc. Après, on se retourne et on se dit : ouh là !… Moi, j’ai décidé de tenir et lorsque je n’ai plus pu tenir, j’ai souhaité partir, mais je ne voulais pas que cela se fasse en pleine tourmente », explique-t-elle. Et de conclure : « Au départ, dans cette histoire de New York, je n’avais pas de raison de ne pas croire ce que mon ex-mari disait et de ne pas trouver que tout cela était d’une grande violence. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

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