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Carla Sarkozy : sa terrible vengeance !
Alors que son mari Nicolas vient d’être condamné à un an ferme en appel, elle semble bien décidée à ne pas rester les bras croisés…
« Je suis un combattant ! La vérité finira par triompher. Tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé. Je ne baisserai pas les yeux ! Je n’ai jamais demandé la moindre faveur mais je ne me laisserai pas condamner, alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages construits contre moi ». Quelques heures après une condamnation à trois ans de prison, dont un an ferme, – du jamais vu dans l’histoire de la Ve République –, Nicolas Sarkozy a défendu son honneur dans un entretien au Figaro.
Pour le moment, l’ancien chef de l’État échappe au bracelet électronique décidé par les juges : ses avocats en appellent désormais à la Cour de cassation, une démarche qui suspend la peine. Si le jugement est confirmé, Nicolas Sarkozy serait aussi privé de ses droits civiques pendant trois ans, le rendant inéligible.
À plusieurs reprises, l’ex-Président, qui a eu 68 ans en janvier, a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de revenir en politique, même si son influence reste très importante. Lors du premier jugement il y a deux ans, il avait déjà dénoncé « une injustice profonde et choquante », n’excluant pas de demander l’arbitrage de la Cour européenne des droits de l’Homme si sa condamnation devenait définitive. « Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie… » « Mon indignation et ma détermination sont décuplées ! Avec la plus grande force, je n’ai jamais corrompu qui que ce soit », a lancé à l’audience l’ancien Président.
Parmi de nombreux soutiens, celui du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin : « Chacun sait l’affection, le respect que j’ai pour Nicolas Sarkozy, qui a été un grand président de la République. En ces moments difficiles, il a évidemment tout mon soutien amical. Je n’oublie pas tout ce qu’il a apporté à notre pays. » L’espoir que le jugement soit adouci par la Cour d’appel, aura été vain.
Pire : la semaine dernière, les hauts magistrats sont même allés plus loin que les réquisitions du procureur qui ne réclamait pas la prison ferme, mais seulement du sursis. Que reproche-t-on à l’ancien chef de l’État ? Les juges estiment que Nicolas Sarkozy a tenté d’obtenir de Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation, des informations secrètes sur le dossier Liliane Bettencourt. L’enquête démontrerait qu’en échange Nicolas Sarkozy aurait promis d’intervenir en faveur du magistrat pour qu’il devienne haut fonctionnaire à Monaco, le poste de ses rêves qui n’est jamais arrivé.
La conviction des juges repose sur des écoutes téléphoniques entre M. Sarkozy et Me Thierry Herzog, sur une ligne confidentielle ouverte au nom de Paul Bismuth, un ami de longue date du célèbre avocat. Seules deux écoutes sur 23 au total auraient été validées. Toutes les autres auraient été écartées car les prendre en compte aurait été une violation du secret des correspondances à laquelle ont droit un avocat et son client…
Mercredi dernier, encore sous le choc de la sentence, Me Jacqueline Laffont, qui défend désormais l’ancien Président, a dénoncé « une décision stupéfiante, unique et injuste ».
Carla Bruni a pris tout autant la défense de son mari, comme elle l’avait fait lors du premier jugement. Sur son compte Instagram, la chanteuse s’est filmée jeudi dernier en reprenant à la guitare la célèbre chanson de Georges Brassens, Le Gorille, aux paroles ironiques de circonstances : « Tout le monde se précipite/Hors d’atteinte du singe en rut/Sauf une vieille décrépite/Et un jeune juge en bois brut/Voyant que toutes se dérobent/Le quadrumane accéléra/Son dandinement vers les robes/De la vieille et du magistrat/Gare au gorille ! »
Une réaction qualifiée de très classe par les internautes. « Carla est son pilier… », a confié à Paris Match un proche du couple. « Elle a tout fait pour lui rendre la vie douce, convaincue que de toute façon les juges étaient prêts à tout pour avoir sa peau… »
FRANÇOIS PERRET
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