Carla Bruni excédée par « la bien-pensance » : son hommage à Coluche et Pierre Desproges

Sur son compte Instagram, Carla Bruni a rendu hommage à deux monstres de l’humour, Coluche et Pierre Desproges. L’ancienne Première dame regrette le temps où l’on pouvait “rire de tout”.

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  1. Carla Bruni-Sarkozy


  2. Coluche

Un vent de nostalgie souffle sur Carla Bruni. Les comiques Coluche et Pierre Desproges, tous deux décédés, ont laissé un grand vide dans ce monde. Un monde qui “a mal tourné” depuis qu’ils nous ont quittés, pense-t-elle. C’est avec ces mots que l’ancienne Première dame leur a rendu hommage dans un long message, partagé sur Instagram ce samedi 17 avril. D’après elle, “petit à petit et sans prévenir, la bien-pensance et la censure ont pris le pouvoir”. Désormais, il ne fait pas bon rigoler en 2021 et il est certain qu’ils vous auraient fait la peau.”

Alors, pour se remémorer une époque parfumée de “liberté”, “la vraie”, la maman de Giulia et Aurélien se replonge dans les souvenirs que lui ont laissés Coluche et Pierre Desproges. “J’écoute vos sketchs, je regarde vos spectacles et ainsi je me réjouis d’avoir connu cette autre époque, grâce à des artistes tels que vous”, a-t-elle déclaré. Auparavant, il était autorisé de “rire de tout, absolument de tout”. Mais, si l’on en croit Carla Bruni, ce n’est plus le cas aujourd’hui. La faute à celles et ceux qui sont “obsédés par leur image de justiciers de la morale, tout un tas de gens sans culture, sans expérience et sans audace essayent de nous imposer leurs idées étriquées”, a-t-elle dénoncé.

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“L’humour disparaît”

Celle qui ne craint jamais d’affirmer ses positions ne s’est pas arrêtée là. Carla Bruni a, en effet, dénoncé une certaine forme de censure, sans ne jamais mentionner quiconque. “Ils prétendent décider ce que l’on peut ou ce que l’on ne peut pas dire, ils exigent de contrôler ce qu’il serait juste de penser ou pas et c’est ainsi que leur pensée – unique, stérile et puritaine essaye d’envahir l’humanité”, a-t-elle déploré. L’interprète de Mon Ange a également regretté de ne plus pouvoir penser “comme eux”. Parce que si “on ose le dire”, “ils se ruent sur nous de toute leur petite énergie dictatoriale pour essayer de nous faire taire”. À son grand désespoir, “l’humour disparaît sous leurs discours moralistes, la liberté est agonisante, la création exsangue et la démocratie en grand danger”.

Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias

Crédits photos : OLIVIER BORDE / BESTIMAGE

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