« Ça m’a donné des frissons » : Jean-Pierre Pernaut encore marqué par un témoignage dans son JT

Au micro d’Europe 1, ce mardi 16 février, Jean-Pierre Pernaut s’est confié au sujet des moments qui l’ont marqué lorsqu’il était à la présentation du journal du 13 Heures de TF1 ces 33 dernières années.

A propos de

  1. Jean-Pierre Pernaut

Le vendredi 18 décembre 2020, Jean-Pierre Pernaut a présenté son dernier journal du 13 Heures de TF1 après plus 30 ans de présence quotidienne à la télévision. Pendant ces années, le journaliste n’a cessé de faire le plein de téléspectateurs avec son journal au cœur de leurs préoccupations, au plus près des territoires. Cette relation de proximité avec les Français a fait naître en lui de nombreux souvenirs qu’il n’est pas prêt d’oublier. Invité ce mardi 16 février de l’émission « Ça fait du bien« , sur Europe 1, il est revenu sur les événements les plus marquants de sa longue carrière à la tête du JT, dont notamment le témoignage d’un vieux paysan auvergnat prénommé « Monsieur Boudon« .

Jean-Pierre Pernaut, remplacé à la présentation du 13 Heures de TF1 par Marie-Sophie Lacarrau, n’a jamais oublié les images de ce paysan avec « ses bœufs [qui] tiraient la charrue » qui en se retournant vers la caméra a prononcé cette phrase qui a marqué l’esprit du journaliste : « Tout homme qui ne se retourne pas sur ses racines est un homme perdu. » « C’est un grand moment, parce que c’est un monsieur tout simple qui parle de ses racines. Ça m’a donné des frissons, et j’en ai toujours quand je parle, quand je regarde les images« , a conclu Jean-Pierre Pernaut, interrogé par Europe 1. Toujours au niveau des régions, il se souvient également d’un journal en direct « avec des gitans, à Saintes-Maries-de-la-Mer, qui se sont mis à danser, à chanter ». « J’ai été embarqué dans leur culture, leur famille. C’était génial« , a-t-il souligné.

Ces souvenirs internationaux qui l’ont marqué

Des souvenirs, Jean-Pierre Pernaut, désormais à la tête d’une émission sur LCI, en a un paquet à raconter. Par exemple, il n’a guère effacé de sa mémoire « les rues désertes de New York » deux jours après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ou bien encore ou la catastrophe nucléaire de Tchernobyl avec « les compteurs Geiger qui crépitent partout » et une ville, Prypiat, abandonnée. « Quand on découvre cette ville déserte, ça donne des frissons« , a-t-il ajouté. Nul doute que tous ces souvenirs journalistiques sont évoqués dans son livre-confession « 33 ans avec vous« , paru ce jeudi 11 février.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias.

Crédits photos : Giancarlo Gorassini/Bestimage

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