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“Ça a été très violent” : Gabriel Attal harcelé au collège, ses douloureuses confidences
Dans le portrait de la semaine, diffusé dans l’émission Sept à Huit, ce dimanche 5 novembre, Gabriel Attal s’est confié comme rarement. Le ministre de l’Éducation nationale est notamment revenu sur le « déferlement d’insultes » qu’il a subi à l’école.
« Une priorité absolue. » Ce sont les mots qu’avait employés Gabriel Attal pour évoquer son engagement dans la lutte contre le harcèlement scolaire. En effet, depuis qu’il a été nommé ministre de l’Éducation nationale, en juillet dernier, l’homme politique de 34 ans n’a cessé de répéter qu’il voulait mettre un terme à ce fléau. Et si l’ancien ministre délégué chargé des Comptes publics a décidé de mener un tel combat, c’est avant tout parce qu’il a lui-même subi du harcèlement au collège. En témoignent ses révélations dans le portrait de la semaine, diffusé dans l’émission de TF1 Sept à Huit, ce dimanche 5 novembre. Face à Audrey Crespo-Mara, Gabriel Attal a en effet révélé qu’il avait été victime d’un « déferlement d’insultes », « très violent » pendant « plusieurs mois ».
« J’étais à la fin du collège, j’avais 14-15 ans. C’était un élève de l’établissement qui avait ouvert ce site sur lequel il fallait mettre des commentaires sur le physique des élèves« , s’est-il souvenu, précisant qu’il avait été insulté à plusieurs reprises de « pédale, tafiole, tarlouze ». « C’était sur mon orientation sexuelle, supposée à l’époque, car je n’en parlais pas autour de moi« , a-t-il déclaré. Pour rappel, Gabriel Attal avait fait son coming-out publiquement, en 2019. « Ce qui était dur pour moi, et qui l’est aussi aujourd’hui pour beaucoup de jeunes, c’est parfois le sentiment qu’on n’a personne à qui en parler« , a-t-il poursuivi.
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Gabriel Attal : « La peur doit changer de camp »
Des années plus tard, alors que Gabriel Attal venait d’être nommé au Gouvernement, son bourreau est revenu à la charge. « J’ai compris qu’il ne voulait pas me lâcher. Il a posté des messages sur les réseaux sociaux en faisant des références à mon homosexualité. […] C’était douloureux », a indiqué l’homme politique au micro d’Audrey Crespo-Mara. Des attaques répétées qui lui ont permis de se « forger une carapace ». « La peur doit changer de camp, la honte doit changer de camp« , a-t-il conclu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture – TF1
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Le 15 octobre 2021, sur le parquet de Danse avec les stars sur TF1, Bilal Hassani a dansé sur L’Effet de masse, la chanson de Maëlle consacrée au harcèlement scolaire, dont il a lui-même était victime. Ça a « malheureusement commencé beaucoup trop tôt, avant que je puisse me rendre compte de ce qu’était l’homosexualité, je vivais ce que l’on va appeler des ‘micro-agressions’, des remarques, on me bousculait etc. J’étais au primaire et on me faisait déjà des remarques comme ‘pourquoi tu agis comme ça’, ‘est-ce que tu aimes les garçons?’, des questions auxquelles je ne pouvais pas du tout répondre », a confié l’interprète de Mon Roi sur Europe 1 en 2020.
La chanteuse Louane s’est adressée sur Tik Tok à « l’ado qui n’avait pas de potes et qui se faisait bully à l’école » qu’elle a été enfant.
Chris Marques a « toujours aimé l’école », mais y a vécu des moments difficiles. « Je venais juste de changer d’école, j’avais fait mon CP dans une école, je passais mon CE1 ailleurs et immédiatement je deviens peut-être un petit l’enfant un petit peu vulnérable et facile à attaquer », avait-il raconté sur M6.
Enfant, Kev Adams était moqué sur son physique. « Si j’ai du mal avec mon physique, c’est parce que j’étais un peu en surpoids quand j’étais petit, qu’on se moquait de moi à l’école ». On m’appelait Kevo le gros », avait-il expliqué à Ciné Télé Revue.
« Quand j’étais à l’école, j’étais harcelée, j’avais peur, je me sentais seule. J’arais voulu qu’on prenne sa défense », avait expliqué Chimène Badi ans le cadre de la campagne « Agir contre le harcèlement à l’école ».
Stéphane Bern s’étati confié sur le harcèlement scolaire sur Europe en 2017. « Je n’étais pas bien, j’étais un petit gros avec des lunettes, j’avais une acné difficile », avait-il expliqué à Nikos Aliagas. « C’était tellement difficile dans la cour de récréation… »
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