Bruno Guillon fond en larmes à la radio en se remémorant sa séquestration : "Tais-toi, on va te buter, on sait qui t’es !"

Invité d’Yves Calvi ce vendredi 29 septembre 2023 sur RTL, Bruno Guillon a livré un témoignage fort faisant suite au cambriolage et à la séquestration que sa femme, son fils et lui ont vécus dans la nuit de mardi à mercredi dans les Yvelines. En pleine interview, l’animateur s’est effondré.

C’est avec une vive émotion que Bruno Guillon a livré son témoignage à Yves Calvi ce vendredi 29 septembre 2023. L’animateur de Chacun son tour sur France 2 a été victime avec sa femme et leur fils d’un home-jacking dans la nuit de mardi à mercredi, dans son domicile des Yvelines. Vers 3h30 du matin, les malfaiteurs se sont introduits dans sa maison située à Tessancourt-sur-Aubette, un petit village situé à une quarantaine de kilomètres de Paris. Pendant près d’une demi-heure, les cambrioleurs ont menacé Bruno Guillon, son épouse et leur fils, et ces derniers ont été bâillonnés. Le préjudice subi est estimé à plus de 80 000 euros selon Le Parisien, de la maroquinerie de luxe ayant été principalement volée.

Au micro de RTL, Bruno Guillon n’a pu cacher son émotion lorsqu’il a évoqué le moment où les malfaiteurs s’en sont pris à sa femme et à son fils :  »Je vois ma femme, avec un pistolet sur la tempe, je vois mon fils qui est menacé par deux gars (…) On m’attache les mains dans le dos, on m’amène dans la chambre de mon fils, on me dit que si je fais quoi que ce soit, ils vont me tuer, et je vois ma femme avec quelqu’un d’autre, avec une arme sur la tempe, ils l’amènent dans le couloir, je leur demande de me prendre moi et de laisser ma femme avec mon fils, mais ils partent. Ils me laissent avec mon fils, et on reste enfermé avec ce qui sera les 30 minutes les plus longues de ma vie » a confié celui qui cartonne tous les matins sur France 2 juste avant Jarry.

Le fils de Bruno Guillon visé en premier par les ravisseurs

Et de poursuivre :  »C’est une déflagration, c’est même pas de la peur, on sort de son corps, c’est une sidération. » Bruno Guillon a ajouté que les ravisseurs savaient pertinemment quelle maison ils visaient, et étaient informés de son identité avant même de venir le cambrioler »Il est aux alentours de 3h du matin, ils sont 3. Je suis en train de dormir. J’entends mon fils qui parle donc je pense qu’il me parle et qu’il a un souci. Sa chambre est avant notre chambre, et j’entends quelqu’un d’autre. Evidemment je me lève, et là, tout de suite, je vois une lumière qui fonce vers moi avec quelqu’un qui hurle et qui me pose un revolver sur le front et qui me dit Tais-toi, on va te buter, on sait qui t’es » a-t-il expliqué, rajoutant que les ravisseurs avaient  »cassé un carreau » au rez-de-chaussée pour pouvoir pénétrer dans la maison, dont les pièces de vie sont situées au premier étage.

CG 

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