Brigitte Macron pas une « potiche » : ce cliché que la Première dame a brisé

Pour la journaliste Anne Fulda, citée ce vendredi 30 avril par Le Figaro, Brigitte Macron a invoqué son froit à s’affranchir des conventions et tient tête à un stéréotype qui colle à la peau des Premières dames.

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  1. Brigitte Macron

Avant d’être Première dame, Brigitte Macron est une femme libre. Cible de railleries moquant son physique ou encore son style vestimentaire, l’institutrice fait fi des mauvaises langues et brave ses détracteurs. Une présence rafraîchissante pour la journaliste Anne Fulda. « Elle a vraiment fait évoluer le cliché de la Première dame potiche« , commente celle-ci auprès du journal Le Figaro ce vendredi 30 avril. Outre son rôle, dans lequel elle s’investit pleinement depuis ses premiers pas à l’Élysée, elle symbolise aussi une vengeance symbolique pour un public plus large. Car derrière le titre de Première dame se dissimule une femme de 68 ans, affranchie de toute convention.

Une inspiration, et non des moindres, pour les Françaises de plus de 50 ans. « Elle revendique, même à son âge, le droit de s’habiller comme une jeune fille et non comme une vieille chaisière », poursuit Anne Fulda, « affirmant qu’on peut encore à 60 ans et plus être toujours dans une forme de séduction. » Jupes au-dessus du genou, jeans moulants, baskets… chez Brigitte Macron, le vêtement est même une arme, une riposte à ceux qui la critiqueraient trop sévèrement. Choix qu’elle assume puisque, comme son cabinet le glisse : « c’est Brigitte Macron et elle seule qui décidera de ce qu’elle veut arborer. » Lorsque le devoir l’appelle au côté d’Emmanuel Macron, cependant, l’enseignante se plie volontiers au dress code. Mais difficile pour elle de ne pas bluffer ses admirateurs, même en robe longue.

Elle est bien plus qu’une icône

Une liberté que Brigitte Macron s’accorde aussi dans la parole, si bien que le chef de l’État écoute ses conseils avec attention. « Elle partage tout de ma vie, du soir au matin. Elle a une place dans cette maison qui n’est pas que celle d’être la femme qui m’accompagne dans la vie », a déclaré Emmanuel Macron lors de rares confidences accordées au journal Le Figaro. Et d’ajouter, avec franchise : « J’écoute ce qu’elle sent, ce qu’elle dit et ce qu’on lui dit. Elle me connaît et j’ai confiance en son jugement. Il serait faux de dire qu’elle n’a aucun rôle et aucune influence sur moi. » De quoi agacer certains de ses conseillers ?

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

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