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Brigitte Macron intime : ses secrets les mieux gardés
LONG FORMAT – Elle fête ses 68 ans ce 13 avril 2021. Quasi inconnue à son arrivée à l’Elysée en mai 2017, Première dame incontournable aujourd’hui, Brigitte Macron renvoie l’image d’une femme au service de la France, comme des siens. Mais pour mieux comprendre l’épouse d’Emmanuel Macron, il convient de revenir sur ses jeunes années et les épreuves qu’elle a traversées.
Sommaire
- Ses parents Simone et Jean Trogneux, son couple modèle
- Une petite enfance marquée par deux deuils
- Une adolescence en rupture avec les codes de la bourgeoisie
- Son mariage précipité avec André-Louis Auzière
- Emmanuel Macron, un reflet de son père ?
A propos de
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Brigitte Macron
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Emmanuel Macron
Pas de célébration particulière pour ses 68 ans ce 13 avril 2021. Ses deux plus proches collaborateurs Pierre-Olivier Costa et Tristan Bromet, surnommés « Tic et Tac », préfèrent ne pas en faire un évènement. Bien qu’au coeur du pouvoir, malgré son profil iconoclaste et son influence certaine, Brigitte Macron a appris la discrétion. Dès août 2017, dans les colonnes du magazine Elle, elle tentait de dissiper la curiosité à son sujet : « Je suis une femme comme vous, ancrée dans la réalité. » Etonnante politique de l’épouse si attentionnée d’Emmanuel Macron. Dès son arrivée à l’Elysée en mai 2017, l’ancienne professeure de lettres amiénoise, âgée de vingt-quatre ans de plus que le président, a immédiatement fasciné, mais aussi intrigué. Qui était elle ? Qu’allait-elle faire pour le pays ? Allait-elle être appréciée ? Naturellement, les Français se sont posés de nombreuses questions en découvrant cette blonde souriante, au style et à la coiffure impeccable, très proche de son mari, sur le perron de l’Élysée.
Très vite, la Première dame a pris son rôle à coeur. Discrète, mais incontournable, elle a su se faire une place de choix au sein du palais présidentiel. Rapidement, elle a démontré que les temps avaient changé, qu’elle aussi pouvait se rendre utile et même devenir influente. Elle s’est engagée sur plusieurs problématiques qui lui tenaient à coeur, notamment l’enfance, l’éducation et le handicap. Sa personnalité dynamique, solaire, réfléchie, s’explique par son éducation, son parcours, mais aussi les épreuves qui se sont imposées à elle dès l’enfance.
Ses parents Simone et Jean Trogneux, son couple modèle
Brigitte Macron est née dans une famille de chocolatiers amiénois. Ses parents, Simone Pujol et Jean-Claude Trogneux, ont d’ailleurs fait prospérer la chocolaterie familiale. À la suite de leurs succès, « ils sont devenus notables« , comme le rapportait Fabienne Cassagne dans son livre Brigitte Macron, la confidente, paru en mai 2018. Cadette d’une fratrie de six enfants, Brigitte Trogneux a été choyée par ses parents, qui lui passaient tout ou presque. « J’ai eu la chance d’avoir des parents incroyables, et une famille très aimante et soudée« , a-t-elle confié à l’auteure de Brigitte Macron, la confidente.
Dès son plus jeune âge, elle a joui d’une importante liberté : « Je pouvais tout faire, même ramener de mauvaises notes. » Très proche de sa mère, pour qui il était important de s’accomplir, elle était aussi la complice de son père, « qui aime sa fantaisie et sa bonne humeur. » Ce schéma d’une famille unie ne l’a jamais quitté. Celle qui est devenue mère et grand-mère à son tour a toujours veillé à rester proche des siens.
Légende photo : Brigitte enfant, assise entre ses parents Jean et Simone Trogneux et entourée d’une partie de leur famille.
Une petite enfance marquée par deux deuils
Malgré un confort social et affectif, Brigitte Macron a dû faire face à deux drames, durant son enfance. En premier lieu, la mort de sa soeur aînée, Maryvonne, décédée dans un accident de voiture avec son époux, alors qu’elle était enceinte. Au moment du drame, l’épouse d’Emmanuel Macron n’avait que huit ans. Si elle a peu connue Maryvonne, sa disparition tragique reste une blessure vive. Pour preuve : l’alliance de sa soeur que Brigitte porte aujourd’hui autour de son cou, « comme une espèce de souvenir traumatique pour ne jamais oublier », analysait Nathalie Schuck, auteure de Madame la présidente.
Quelques mois après l’accident de voiture de Maryvonne, le sort s’acharne encore : Brigitte perd une de ses nièces âgée de six ans, qui ne survit pas à une crise d’appendicite. Ces deux drames bousculent la benjamine du clan Trogneux, elle se sent la proie d’un malaise indéfinissable, qu’elle tentera par la suite de reconnaître et guérir chez les autres : « C’est pour ça que j’ai aimé passer une partie de ma vie professionnelle au milieu des ados, il y a tant de fêlures en eux. Soit ils regrettent leur enfance, soit ils veulent être adultes, mais ils ne sont jamais là où ils se trouvent », avait-elle confié, auprès du magazine Elle, en 2017.
Légende photo : Brigitte Macron, jeune professeure. Son engagement auprès de la jeunesse est aussi la conséquence de deux drames survenus durant son enfance : la mort de sa soeur et celle de sa nièce, quelques mois plus tard.
Une adolescence en rupture avec les codes de la bourgeoisie
Alors que plusieurs de ses aînés ont déjà quitté la maison, Brigitte poursuit une scolarité stricte au Sacré-Coeur, un établissement privé où « l’essentiel des cours est assuré par des religieuses et la confession a lieu deux fois par semaine », comme l’a rapporté Fabienne Cassagne dans son livre consacré à la Première dame. Devenue adolescente, la petite dernière de Simone et Jean Trogneux a surtout envie de profiter de la vie et de rompre avec les codes de la bourgeoisie.
A quinze ans, elle revendique le droit de porter des jeans et des minijupes, plus confortables que l’uniforme. Elle écoute de la musique pop. « Je n’étais pas une jeune fille très sage. J’étais souvent collée pour impertinence », admettra-t-elle. Brigitte est une bonne élève – elle décroche son bac avec la mention « très bien » – , mais elle fait figure de rebelle. « Il lui est arrivé de laver les carreaux des bâtiments de l’école en guise de punition« , rapportait Le Point en 2018. « Avec Brigitte, les Trogneux ne sont pas au bout de leur surprise », s’amusait son ami Philippe Besson dans un documentaire diffusé la même année.
Légende photo : Brigitte professeure souriante sur une photo de classe. Elle est déjà mère de famille, mais elle a gardé une certaine liberté avec les conventions.
Son mariage précipité avec André-Louis Auzière
Gagnant en assurance, vive d’esprit, Brigitte Trogneux est courtisée par les beaux partis amiénois, mais c’est sur un jeune étudiant rencontré au Touquet, André-Louis Auzière, qu’elle craque. Ils avaient pourtant peu de choses en commun. Mais le charme a opéré. Entre elle et ce fils d’un haut-fonctionnaire, qui devient banquier par la suite, les choses vont très vite. Le couple décide de se dire « oui » dans le fief de la famille Trogneux, dès l’année 1974. Une décision surprenante pour la jeune Brigitte, qui avait soif de liberté et d’indépendance.
La fille de Jean Trogneux se marie surtout parce qu’elle est animée par le désir de maternité. Un an après son mariage avec André-Louis Auzière, naît Sébastien, puis Laurence, en 1977, et Tiphaine, en 1984. Après quelques années à Strasbourg, Brigitte et son mari reviennent à Amiens. La jeune professeure de lettres décroche un poste au lycée La Providence, tenu par des Jésuites. C’est là-bas qu’elle réalise combien l’enseignement est sa passion. C’est aussi là-bas qu’elle croise la route d’un certain Emmanuel Macron…
Légende photo : Brigitte au lycée La Providence, à Amiens. Après un interlude en Alsace, André-Louis Auzière et son épouse sont revenus en Picardie. La rencontre avec l’élève Emmanuel Macron va chambouler le destin de la professeure.
Emmanuel Macron, un reflet de son père ?
Leur relation fait beaucoup jaser dans le cossu quartier d’Henriville à Amiens, mais Brigitte et l’adolescent ne laissent personne les séparer. Les mauvaises langues pronostiquent que l’idylle ne durera pas. « La rumeur était tellement folle qu’au départ, personne n’y croyait vraiment« , expliquait Maëlle Brun, auteure de Brigitte Macron l’affranchie (Ed. L’Archipel), à gala.fr. en octobre dernier.
Dans la famille de Brigitte Trogneux non plus, cette histoire d’amour n’est pas tout de suite acceptée. Jean-Claude Trogneux, le frère aîné de Brigitte, met en garde sa soeur. « Tu es folle, où cela va-t-il te mener ? Il ne faut plus le voir », lui somme-t-il, comme le rapportait L’Express en 2017. Forte tête, s’estimant libre de ses choix, sa benjamine ne l’écoute pas. Certes, Emmanuel Macron a vingt-quatre ans de moins que sa future épouse, il a été son élève, mais il semble avoir quelques points communs avec Jean Trogneux, le père de Brigitte.
À l’instar de ce beau-père si peu connu, décédé en 1994, soit quatre ans avant son épouse Simone, Emmanuel Macron a pris son rôle de chef de famille très à coeur. S’il n’a pas eu d’enfants avec Brigitte, il a noué un lien intime avec ses trois enfants et ses sept petits-enfants. En septembre 2019, face aux caméras de C8, Tiphaine Auzière, la fille aînée de Brigitte Macron, avait confié que le chef de l’État était « un beau-père bienveillant« .
S’il est très occupé en tant que chef d’État, Emmanuel Macron tient encore aujourd’hui à préserver cette relation avec sa belle-famille. « Il ne rate jamais un anniversaire et suit de près la vie des enfants des filles et du fils de Brigitte, même s’il a trop tendance à leur offrir des livres plutôt que des jouets, à leur grand désarroi », s’amusait un proche du couple présidentiel, auprès de Gala, en décembre 2017. Comme Simone et Jean en leur temps, Brigitte et Emmanuel Macron forment eux aussi un tandem.
Légende photo : Brigitte et le jeune ministre Emmanuel Macron sur le perron de l’Elysée, en juin 2015… soit deux ans avant leur installation dans le palais présidentiel.
Crédits photos : Bestimage / Direction artistique GALA
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